Toamasina : Le délestage se poursuit
Comme les autres grandes villes de Madagascar, Toamasina est aussi touchée de plein fouet par les coupures intempestives du courant électrique, générant de réels préjudices sur l’économie et la population. La situation risque de ne pas s’améliorer…
Les problèmes d’approvisionnement en électricité se poursuivent dans la ville de Toamasina, entraînant des déceptions chez les uns et la grogne chez les autres. «Nous avons espéré que l’arrivée des 5 groupes électrogènes d’une puissance de 7 MW environ allait mettre fin au problème de délestage, mais ce n’est pas le cas», déplore un bon nombre de la population locale. Les activités des salons de coiffure, cybercafés et autres périclitent.
Le problème de délestage continue de sévir à Toamasina, admet une source auprès de la JIRAMA. Même si les groupes électrogènes installés sont à présent opérationnels, un gap est encore noté. Les besoins de cette ville sont de 24 MW durant les heures de pointe.
D’ailleurs, les fournisseurs d’énergie ne respectent pas toujours leurs cahiers de charges, affirment des sources proches du dossier. Un fournisseur qui doit pourvoir à la ville 19 MW n’en offre que 7 MW et peut descendre à un niveau très bas de 3 MW. C’est à la JIRAMA de combler ce gap. Généralement, les fournisseurs avancent que leurs arriérés n’ont pas été payés. Et faute d’entretien de leurs équipements, leur production accuse une baisse.
L’on apprend, en outre, que des pièces de rechange devront arriver, d’ici la fin du mois, pour réparer des pièces défectueuses de la centrale hydroélectrique de Volobe qui alimente la ville de Toamasina. Ces groupes devront être opérationnels d’ici mi-février. Deux autres groupes seront également réparés dans cette capitale de l’Est. Tant que ces travaux ne soient pas achevés, le problème de délestage se poursuivra à Toamasina avec toutes les conséquences que celles-ci entraînent sur le domaine de la sécurité et sur le plan économique…
Les grandes entreprises utilisent des groupes électrogènes pour pallier à la défaillance d’approvisionnement en électricité, mais cela engendre également des dépenses supplémentaires avec l’achat de gazoil. Elles doivent ainsi inclure ces dépenses dans le prix de leurs productions ou services.
C.R
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