Toamasina : L’horreur fait place à la terreur
Qu’est ce qui se passe à Toamasina? La population est terrorisée. Le cadavre mutilé d’une femme a été jeté en pleine rue mardi. Hier, à la tombée de la nuit, un motard a été victime d’une agression. Il a eu l’avant-bras coupé net.
La terreur se lisait sur le visage de tous ceux qui ont assisté à la scène. La nuit est tombée sur Toamasina, et l’électricité est coupée dans certains endroits. A ce moment, dans un quartier de la ville, dans le noir, le bruit d’une moto et, soudain, un grand cri. Le motard s’est fait attaquer et il n’avait plus sa main droite, tombée par terre, coupée net. Le sang coulait à grands flots et maculait la moto sur laquelle il était resté, tétanisé par ce qui lui était arrivé. Au loin, un homme assez corpulent courait, tenant une sorte de machette, visiblement l’arme du crime. Il a disparu dans le noir. La police est alertée et le motard, évacué d’urgence à l’hôpital.
Une enquête a été ouverte, mais les indices sont très minces. Tout s’est déroulé en quelques secondes, dans une obscurité totale et l’on ne sait presque rien de l’agresseur. Rien ne dit qu’il ne va pas récidiver.
Ce fait s’est déroulé un jour seulement après la découverte macabre du corps d’une femme mutilée à Salazamay, un quartier populeux de Toamasina. Les rumeurs les plus folles courent autour de ce mystérieux cadavre parce que, finalement, la femme est une parfaite inconnue dans la ville. Son supposé mari a été retrouvé mais il s’avérait que sa femme est bien vivante tout en partageant les traits et la corpulence de la défunte. Par ailleurs, si des sources avancaient que les organes de la femme étaient intacts, d’autres témoins affirment que la partie inférieure de son tronc, un œil et son cœur avaient disparu. Elle n’avait plus sur elle les papiers qui auraient permis de l’identifier.
Face à ce meurtre et cette agression, beaucoup à Toamasina ont mis une croix sur les sorties nocturnes et se demandent pourquoi une ville si paisible est devenue en quelques temps presque… un enfer.
Fah A. /MRz
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