Toamasina : Rentrée universitaire et pas d’année blanche
Il n’y aura pas d’année blanche à l’Université de Toamasina. Conscient de l’engouement et de l’angoisse des étudiants, le Comité scientifique a fixé la reprise des cours au 9 mars prochain. Les premières facultés concernées seront celles des Lettres et des sciences humaines (FLSH) et le Département d’économie de gestion et de sociologie (DEGS).
« Il faut mentionner que d’autres Facultés, comme celle de la Médecine, ont toujours continué à assurer des cours, malgré la suspension officielle dans le cadre de l’assainissement mené depuis le mois de septembre », affirme Jérôme Velo, président de l’Université de Toamasina.
La descente sur terrain de Marie Monique Rasoazananera, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en début de cette semaine, doublée d’une réunion extraordinaire du Comité scientifique local et d’une rencontre avec les étudiants ont permis aux responsables de cerner un lot de décisions importantes sur le sort de l’Université de Toamasina pour cette année.
Et justement, le déplacement sur place du ministre de tutelle avait pour objet de lancer officiellement les débuts des travaux de réhabilitation des Cités universitaires dans le cadre dudit assainissement. Devant les étudiants, les enseignants et le personnel administratif, Marie Monique Rasoazananera a rapporté qu’« après des mois de dure labeur mais aussi d’incertitude de la part des bailleurs, le ministère, soutenu par la Présidence et la Primature, a enfin trouvé le financement nécessaire pour la réhabilitation totale du campus universitaire de Toamasina ». Le coût total des opérations est estimé à quelque 12,5 milliards d’ariary. Depuis le samedi 21 février, les entreprises engagées dans ce challenge sont déjà à pied d’œuvre pour une durée des travaux fixée à 75 jours.
La réhabilitation des salles de classe ainsi que l’équipement en mobilier (lits, tables, chaises, tableaux, etc…) des nouvelles cités universitaires « R+3 » sont maintenant dans la phase terminale.
«Il ne reste plus que quelques étapes pour l’équipement en eau et électricité », a précisé la ministre.
En septembre, la présidence de l’Université de Toamasina a pris la décision de suspendre les cours et d’évacuer les 6000 résidents des cités universitaires de Barikadimy, dont la capacité d’accueil normale est de 3000 étudiants.
Sidonie R.
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