Il semble que les 21 candidats n’aient plus aucun recours pour suspendre le processus électorale et reporter la date du scrutin. La date du 7 novembre approche et ils n’ont toujours pas atteint leur objectif.
La Haute Cour Constitutionnelle a jugé d’irrecevable la requête déposée par le rassemblement des 21 candidats à l’élection présidentielles et signée par Fanirisoa Ernaivo, Arlette Ramaroson, Lalaoarisoa Marcellin Andriantseheno, Randriamanantsoa Tabera et André Christian Dieu Donné Mailhol. Cette juridiction a tranché sur ce dossier au cours d’une audience privée tenue, hier, à son siège d’Ambohidahy. Dans le considérant 9 de l’arrêt n°10-HCC/AR du 19 octobre 2018 relatif à une requête d’un Rassemblement de 21 candidats à l’élection présidentielle, la HCC note que «les conditions de forme requises par les dispositions de l’article 66 de la loi organique n°2018-009 du 11 mai 2018 et par les prescriptions législatives substantielles prévues par les articles 203 et 204 de la loi organique n°2018-008 du 11 mai 2018 n’ayant pas été respectées par les demandeurs, leur requête doit être déclarée irrecevable en la forme».
Rappelons que dans cette requête, déposée à la HCC, le rassemblement des 21 candidats demande à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de réexaminer la liste électorale, afin d’y inscrire tous les électeurs omis ainsi que d’entreprendre le toilettage de cette liste aux fins de rectifier toutes les irrégularités et ce, en application de la Constitution. Il souhaite la publication des bureaux de vote réels dans chaque localité de Fokontany ainsi que la transformation de la charte de bonne conduite en instrument légal, assortie de sanctions astreignantes. Les 21 candidats réclament également l’application de sanctions à l’endroit des candidats ayant commis des violations des dispositions ainsi légiférées.
Vola R
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