Trafic de bois de rose : Nouvelle grosse prise à Mananara
Les actions du gouvernement dans la lutte contre le trafic de bois de rose se poursuivent. Une autre descente des responsables a eu lieu la semaine dernière…
Les membres du gouvernement ont poursuivi, la fin de la semaine dernière, leur descente dans les zones annoncées comme lieux d’origine des bois précieux exploités et expédiés frauduleusement à l’extérieur. En effet, Anthelme Ramparany, Ministre de l’environnement, Noëline Ramanantenasoa, ministre de la Justice, le Général Dominique Rakotozafy, ministre de la Défense nationale et le Général Didier Paza, Sectéraire d’État chargé de Gendarmerie Nationale, ont annoncé une grosse prise samedi dernier. Près de 2.000 rondins de bois de rose ont été découverts sur les plages de plusieurs communes de Mananara Nord. D’après les informations officielles recueillies, 1.150 rondins ont été repérés sur la plage d’Antanjona, à 3 heures de route de la ville de Mananara Nord. Par ailleurs, 760 rondins avaient été interceptés à Manambolosy, une commune située dans le Nord de ce district. Des découvertes rendues possibles grâce au concours des éléments de la Gendarmerie, nous a-t-on confié. Nos sources d’avancer que les 1.150 rondins appartiendraient à Nono Vola Sandoka.
Dans cette optique, des soupçons d’existence de rondins prêts à l’exportation font objet de procédures de contrôle par les autorités dans la partie Sud de Mananara. Selon des sources informées, des rondins de bois de rose seraient éparpillés dans le Nord de Taolagnaro.
La société civile consciente
La descente des ministres à Mananara Nord a été une occasion de parler de ce fléau avec les membres de la société civile locale. La société civile qui a apprécié les actuelles actions du gouvernement, notamment, sur sa détermination à maîtriser les trafics. Des actions qui sont réellement différentes de celles entreprises sous la Transition, ont-ils annoncé aux membres du gouvernement sur place. A ces moments, il n’a été question que de simples effets d’annonce sans actions concrètes.
Notre source sur place de préciser que la société civile entend prêter main forte au gouvernement, notamment dans le cadre de la gestion de l’assainissement de la filière « bois précieux ».
Marc A.
