Trafic illicite d’or, tentative déjouée de pierres précieuses….ont défrayé dernièrement les chroniques. Les poursuites des auteurs de trafics et leurs complices doivent être menées jusqu’au bout selon Ndranto Razakamanarina, président de l’Alliance Voahary Gasy. La société civile a toujours soutenu que l’affaire des 73,5 kg doit être jugée en Afrique du Sud et que les peines soient appliquées. «Force est de constater qu’à Madagascar pour les trafics de tortues par exemple, les peines prononcées par la justice malgache sont minimes. Lorsque des trafics ont lieu, la collaboration avec les entités à l’étranger est indispensable. Outre les peines d’emprisonnement, des mesures doivent être prises en ce qui concerne les biens mal acquis» a-t-il ajouté.
« Les auteurs de la destruction de l’aire protégée de Menabe Antimena doivent aussi être arrêtés et punis. Entre 2001 et 2018, la perte de la couverture arborée est estimée à plus de 37.000 ha. A ce rythme, Menabe Antimena risque de disparaître d’ici 4 à 5 ans» a-t-il avertit.
«La biodiversité endémique y disparaît progressivement à cause d’une exploitation illégale. L’affaire des 30.000 rondins bois de rose qui a été saisi en 2024 à Singapour n’a toujours pas été jugée » se désole-t-il. “Des mesures doivent être prises pour ne pas ternir l’image des dirigeants et du pays. Des efforts considérables doivent être réalisés à Madagascar avant la tenue des deux rendez-vous internationaux à savoir celui sur la biodiversité en septembre et sur le changement climatique en novembre” a-t-il conclu.
C.R
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