Trafic d’influence, bois de rose, … : Un multi milliardaire menacé d’arrestation

Trafic d’influence, bois de rose, … : Un multi milliardaire menacé d’arrestation

Est ce que les députés ont  agi de leur propre chef ou ont-ils été manipulés, voire, soudoyés? C’est la question que se posent plusieurs observateurs, d’autant plus qu’une source non officielle a annoncé la participation d’un milliardaire dans cette affaire…

Un multimilliardaire est actuellement menacé d’arrestation pour plusieurs raisons et rentrant dans le cadre de la situation politique actuelle. C’est ce qu’a avancé un officiel, hier, lors d’un entretien privé.
Ce richissime homme d’affaires serait soupçonné d’avoir pris part au financement des actions qui ont provoqué la crise institutionnelle actuelle qui oppose la Présidence à l’Assemblée Nationale. Ayant auparavant travaillé dans le secteur du bois de rose, cet opérateur économique de renom serait surveillé à la loupe par les autorités dans des affaires de trafic de ce bois précieux.
Toujours sur ce sujet, l’opérateur économique suscité serait également soupçonné de trafic d’influence à l’endroit de quelques parlementaires du pays. Avait-il essayé de soudoyer les députés pour soutenir la déchéance du Président de la République ?
Ce milliardaire du pays avait été taxé à plusieurs reprises d’être un des hom­mes d’affaires qui ne voulait pas soutenir le régime Rajaonarimampianina. Il était frappé à plusieurs reprises d’Interdiction de Sortie du Territoire (IST) mais les soupçons qui pesaient sur lui n’ont jamais été maintenus, faute de preuves, semble-t-il.
D’autres sources informées avancent par ailleurs, que d’autres hommes d’affaires risquent d’être arrêtés pour avoir provoqué la crise actuelle. Des ressortissants étrangers qui sont des richissimes hommes d’affaires seraient également surveillés de près par les autorités.
En tout cas, dans ce bras de fer entre le Président de la République et l’Assemblée, la question de la corruption a été évoquée à plusieurs reprises. Du moins par le Chef de l’État. Jusqu’à hier, aucune saisine officielle n’aurait été déposée auprès du Bureau Indépendant Anti Corruption (BIANCO). L’exécutif ou également les députés vont-ils saisir cette instance pour dénoncer l’hypothèse de corruption soupçonnée d’être à l’origine de cette crise institutionnelle ?

Marc A.

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