Trafic d’organes : Les sobres et les non fumeurs sont recherchés

Trafic d’organes : Les sobres et les non fumeurs sont recherchés

Les trafics en tout genre se multiplient jusqu’à prendre une ampleur terrifiante. Après les objets et ressources naturelles diverses, les trafics d’organes reviennent apparemment en force. Avec, cette fois, un nouveau mode et style d’appât.

Buveurs et fumeurs, pour une fois, votre préférence pour l’alcool et pour les cigarettes pourrait vous sauver la vie ! Les rumeurs courent en effet que des trafiquants d’organes, qui sévissent dans la Capitale recherchent tout particulièrement les non fumeurs et les non buveurs. Si quelqu’un vous demande du feu dans la rue, donnez-en. N’oubliez surtout pas de vous munir tout le temps d’un briquet dans votre poche, même si vous êtes allergique au tabac !
Depuis quelques jours, dans la rue, dans les réseaux sociaux, les bruits circulent selon lesquels des trafiquants d’organes font la loi dans certains quartiers comme Faravohitra, Ambanidia, Anosy ou encore Itaosy. Un jeune homme n’a pas hésité à en témoigner sur les réseaux sociaux.
Selon ses dires, le 23 décembre dernier vers 21 heures, alors qu’il rentrait chez lui, un individu l’a abordé pour lui demander du feu. Sans se douter de rien, il a répliqué qu’il ne fumait pas. Sans qu’il ait compris ce qui était en train de se passer, le jeune homme s’est vu menacer par un sabre. Son interlocuteur lui avait lors sommé de monter dans une voiture qui attendait à proximité. Plusieurs autres individus se trouvaient déjà à bord. Il s’est avéré que ces individus sont d’autres victimes, tout comme lui.
Tout ce beau monde s’est arrêté à Mandroseza, toujours selon ses témoignages. Mais heureusement pour notre témoin, il a réussi à échapper à ses ravisseurs. Ce qui n’est pas le cas de ses camarades d’infortune…
Il n’a pas fallu grand-chose pour que le bruit enfle, notamment sur les réseaux sociaux. Il s’avérerait alors que les trafiquants seraient en quête, tout particulièrement, d’organes de personnes qui ne fument pas et qui ne boivent pas d’alcool…
Le trafic d’organes a déjà soulevé la polémique il y quelques années, dans la Grande Ile. Il était à l’origine du drame de Nosy-Be durant lequel deux ressortissants étrangers avaient été brûlés vifs par la population. Ces victimes étaient accusées d’avoir kidnappé un enfant pour, ensuite, retirer ses organes. Ce phénomène serait également la cause de nombreux cas de disparitions d’enfants, il y a quelques années. Mais, jusqu’à preuve du contraire, aucune autorité n’a confirmé ces allégations.

TR/MR

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