Trahis par leur “gris-gris” : 4 bandits lynchés par la foule
Les dahalo continuent d’écumer, non seulement le Sud du pays, mais également les hautes terres centrales. Généralement, les villageois en font les frais. Mais cette fois, la riposte des habitants a été spectaculaire. Les faits.
Un gang de « dahalo » armé, qui avait écumé récemment le village de Tsinjoarivo 22, du district de Fenoarivobe, région Bongolava a essuyé la vindicte populaire. Les 9 individus, membres de ce gang auraient été trahis et lâchés par leur propre gri-gri, amulette et autres objets fétiches, tels que « Kalanoro », sur lesquels ils reposaient toute leur confiance et leur assuraient une impunité sans faille.
Mais cette fois, leurs objets fétiches n’ont pas eu l’effet attendu… Quatre d’entre eux avaient été capturés par les villageois et avaient immédiatement été lynchés et battus à mort.
Ces « dahalo », armés jusqu’aux dents, avaient fait irruption dans le village dès les premières lueurs de l’aube. Ils avaient dissuadé les habitants de sortir de leurs cases à coups de tirs fracassants, puis se sont emparés de 70 zébus. Rassurés par la protection et l’infaillibilité de leur gri-gri, ils ne se sont donné aucun mal à accomplir l’acte avant de quitter tranquillement le village, lestés du troupeau dérobé.
Mais pendant ce temps, les villageois de la localité et de celles riveraines se sont mobilisés. La bande de dahalo avait été prise entre deux feux. Un vif échange de tirs a eu lieu sur place. Les malfrats comptant toujours sur les effets indéfectibles de leurs fétiches, se sentaient invulnérables aux balles et continuaient d’avancer sur leurs poursuivants. Ce fut à ce moment que quatre d’entre eux ont été abattus, le corps complètement déchiqueté. Les cinq autres ont réussi à s’échapper.
Incapables de maîtriser leur colère, les habitants s’en sont ensuite pris aux cadavres des 4 malfrats, les ont lacérés puis brûlés avec leur gri-gri, saisi sur leurs dépouilles.
Fah A.
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