Transport par câble : Impact environnemental en cours

L’office national de l’environnement évalue actuellement l’impact environnemental du transport par câble, conformément au décret relatif à la mise en compatibilité des investissements avec l’environnement (MECIE).
La présentation détaillée du projet de télé­phérique, par l’équipe du promoteur a été suivie de visites sur les sites les 1er et 2 décembre dernier. L’ONE a, par ailleurs, sollicité l’IOGA pour s’assurer des aspects géotechniques et de la stabilité des sols d’implantation des composantes du réseau.
Le public est sollicité a formulé des suggestions ou leurs craintes, a précisé Rija Rakotoson, directeur général de l’ONE au cours d’une rencontre avec la presse, hier à Antaninarenina. Des registres sont ouverts auprès des bureaux des fokontany concernés directement par le projet. Le citoyen peut inscrire des avis, anonymes ou signés, à partir de ce jour jusqu’au 29 décembre. Une réunion publique aura également lieu le 14 décembre prochain au gymnase couvert d’Ankorondrano. Enfin, les avis peuvent être postés sur la page Facebook de l’ONE.
Ce sera seulement après consolidation des résultats des évaluations techniques et publiques que l’ONE et le comité technique vont statuer sur l’octroi ou non du permis environnemental. «La consultation du public dans l’évaluation environnementale ne peut aucunement être assimilée à un référendum sur l’acceptation ou non du projet. Il s’agit de recueillir les avis du public sur les impacts et les mesures environnementaux. Ces avis seront examinés par le comité technique d’évaluation pour être intégrés dans les cahiers de charges », a jouté le DG de l’ONE.
Energie
Des observateurs craignent que ce transport par câble n’ait des impacts négatifs sur l’approvisionnement en électricité, mais « ce ne sera pas le cas » affirment l’ONE et les représentants du secrétariat d’Etat en charge des nouvelles villes et de l’habitat.
Le téléphérique devrait être opérationnel en 2023, d’ici là, la centrale hydroélectrique de Farahantsana Mahitsy sera à même de produire 28MW. 2 MW seront nécessaires au fonctionnement du transport par câble, le reste sera injecté dans le réseau interconnecté d’Antananarivo. Des groupes de secours seront néanmoins mobilisés pour le téléphérique, tout comme d’autres dispositifs de sécurité.
C.R
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