Les employés du Laboratoire des travaux publics et du bâtiment (LNTPB) sont en grève depuis le 8 novembre. Entamée par des employés du siège, la grève s’étend désormais aux agents de terrain.
Cet organisme rattaché au ministère des travaux publics est chargé, entre autres, d’effectuer des études et des contrôles géotechniques, de la surveillance des travaux… «Cet arrêt des travaux peut causer des retards dans l’élaboration des dossiers d’appel d’offres. Actuellement, les contrôles géotechniques sont suspendus pour la RN 5A Ambilobe-Vohémar, le projet Miami.», a précisé Manevanarivo Veromanitra, ingénieur du LNTPB
Ces employés revendiquent la mise en place d’un comité d’entreprise, l’application de sanctions à l’endroit de ceux qui pratiquent des fraudes dans l’achat des équipements et des factures fictives ou qui transgressent les règles de procédure. Ils constatent en effet que certaines pratiques nuisent à l’entreprise et divisent les employés. Dans l’enceinte du LNTPB, des banderoles de revendications sont posées à la fois par ceux qui font la grève et ceux qui s’y opposent. «Une vingtaine d’employés sur les 140 s’oppose à la grève », a précisé Eric Ratsitoara, délégué du personnel.
Le syndicat des employés aspire à une médiation pour résoudre les problèmes qui sont sources de divergence au sein du laboratoire des travaux publics et du bâtiment.
C.R
