Travaux publics : Plus de 2.832 milliards Ariary pour la construction de routes
Le ministre des Travaux publics Roland Ratsiraka a présenté devant l’Assemblée Nationale les projets réalisés par son département durant la période 2015-2016. Dans son discours, le ministre Roland Ratsiraka a rassuré les députés de Madagascar de la volonté du gouvernement de désenclaver et d’améliorer les réseaux routiers dans les zones productives.
Il a parlé, entre autres, de la réhabilitation de la RN44 qui relie Moramanga à Ambatondrazaka, grenier à riz de Madagascar. « O nid-de-poule » sur les réseaux structurants dont les RN2, RN4, RN6, RN7, tel est le principal défi à relever par le ministère des Travaux publics. Pour la RN2 reliant Antananarivo à Toamasina, capitale économique du pays, les travaux sont en cours.
Roland Ratsiraka a également parlé des travaux de construction des ponts ainsi que l’aménagement et le bitumage de la RN5 de Soanierana-Ivongo à Maroantsetra dont le chantier sera entamé en 2016. La construction de certains principaux axes de la Capitale est également annoncée par le ministre Roland Ratsiraka.
La réalisation des travaux publics requiert de gros moyens. Les travaux sont financés par les bailleurs de fonds ainsi que le gouvernement malgache. Le coût total des projets, prévus pour 2015-2016, est évalué à 2 832 566 480 241 d’Ariary, d’après le ministère des Travaux publics.
« Les défis sont nombreux et les moyens sont limités, mais la volonté politique est désormais là avec le gouvernement », note Roland Ratsiraka. Le ministre a promis que son département mettra tout en œuvre pour réaliser d’autres axes avant d’exhorter à la prise de responsabilité de tous, en vue d’harmoniser les initiatives de développement pour un lendemain meilleur.
Les députés ont fait allusion, vendredi dernier, au délabrement des routes du pays. Guy Rivo Randrianarisoa, député élu du 5e arrondissement a fait remarquer la situation dans la Capitale où les gens circulent difficilement. Des axes principaux de la ville sont complètement endommagés.
Ce constat ne se limite pas à la Capitale. Les députés qui ont assisté à la séance plénière de vendredi dernier sont unanimes à dire que la majorité des routes sont actuellement dans un état de délabrement avancé. Les députés n’ont pas hésité à fustiger la qualité des travaux des entrepreneurs. Ils exigent ainsi plus de rigueur dans le contrôle et le suivi des travaux réalisés.
Vola R
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