Un geste banal, accidentel, a failli virer au drame. Une arme à feu, chargée de surcroît, tombée à terre par inadvertance, a failli tuer deux personnes. Mais qu’en est-il du cran de sûreté de ces armes ?…
Un agent de police, en charge de la sécurité physique d’un opérateur économique et dont la société a pignon-sur-rue à Tsaralalana, a laissé tomber son fusil, lequel s’est accidentellement déclenché à son contact avec le sol. Des coups de feu ont ainsi retenti en pleine rue, faisant 2 blessés. Il s’agit respectivement d’un passant ainsi que de l’employé de l’opérateur économique en question.
Selon les témoignages des passants, les faits se sont déroulés aux environs de 10 heures et demie. Si la première victime a été touchée à la jambe, l’autre, pour sa part, reçu une balle dans son fessier. Les deux blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital pour se faire soigner. L’opérateur économique s’est engagé à prendre en charge leurs frais liés de soins.
Les coups de feu ont provoqué une débâcle générale, les passants ont pensé que le quartier, régulièrement en proie à des faits d’insécurité, a de nouveau été le théâtre d’une attaque à main armée. Les tirs étaient inévitables d’autant plus que l’arme en possession du policier, un pistolet mitrailleur de marque MAT 49, figure parmi les catégories d’arme de moins en moins utilisées par les forces de police pour sa vétusté.
L’agent de police incriminé, quant à lui, a été entendu au Commissariat Central de Tsaralalana pour les procédures d’enquête d’usage.
L.R
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