Un huissier à l’Assemblée Nationale : Lettre de déchéance pour 20 députés MAPAR
Chose promise, chose dûe. Le Mapar a enclenché la procédure de déchéance à l’endroit de certains de ses députés à l’Assemblée nationale. Il l’a fait d’une manière officielle…
Les députés Mapar, notamment ceux qui se sont désolidarisés des directives de leur parti d’origine, ont été notifiés, hier, par un huissier de justice auprès de l’Assemblée Nationale pour un dernier rappel à l’ordre. C’est l’étape précédent la demande de déchéance que le Mapar pourrait introduire auprès de la Haute Cour Constitutionnelle. Cet événement marque de ce fait la détermination du nouveau bureau politique du Mapar à resserrer ses rangs au niveau de la chambre basse du parlement, en prenant en compte l’article 72 de la constitution. Ces députés avaient été personnellement approchés par ledit représentant de la justice, hier.
Pour leur part, 7 députés présumés dissidents du Vpm-Mmm, avaient été rappelés à l’ordre, hier, à travers un courrier qui leur a été envoyé par le bureau national de ce groupement politique.
Face à cette situation, les parlementaires menacés de déchéance n’entendent pas baisser les bras et prévoient de se défendre. Une défense qui n’est pas pour l’instant dévoilé officiellement. En tout cas, les députés du groupe parlementaire Mapar 2 et 3 ne reconnaissent pas, pour l’instant, le signataire de la notification, en la personne de Christine Razanamahasoa, nouvelle coordonnateur national. Pour eux, le coordonnateur national reste Jean de Dieu Maharante puisqu’ils n’ont pas été avisés de la tenue d’une assemblée générale visant à changer le bureau national.
Le 15 Janvier dernier, le Président National du Mapar, en la personne de Andry Rajoelina, a insisté sur sa non reconnaissance du nouveau Premier Ministre, nommé la semaine dernière. Le bras de fer entre lui et le régime s’intensifie de jour en jour. En tout cas, si la procédure de déchéance de ces députés aboutit, cela impliquera un nouveau rapport de forces au sein de la chambre basse du parlement.
Marc A.
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