Un policier et 4 civils tués : “Karana” écope de 2 ans d’emprisonnement avec 100 millions Ar. d’amende
Le dénommé «Karana» et sa petite amie n’avaient pas causé un seul accident de route, mais plusieurs, de manière presque simultanée et ayant causé 5 morts en quelques minutes. Un exploit, si l’on peut dire ainsi…
Le procès de l’auteur de l’accident de voiture qui s’est produit à Moramanga et ayant soulevé la vindicte populaire, il y a un an et demi, s’est déroulé devant la Cour Criminelle Ordinaire de Toamasina hier. Cet accident de voiture avait fait cinq (5) victimes dont un policier et quatre civils.
La Cour a tranché : le conducteur de la voiture en question, connu sous le surnom de «Karana» écope d’une peine de deux ans d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 millions d’Ariary.
L’on apprend, par ailleurs, durant ce procès que la petite amie de ce conducteur, épouse d’un Indopakistanais, était à ses côtés au moment de ces accidents mortels.
A titre de rappel, «Karana» et sa copine avaient commis un délit de fuite, à Andasibe après avoir percuté à mort deux piétons. Dans leur fuite, le couple avait encore fauché le policier qui voulait arrêter le véhicule pour un contrôle de routine. L’agent était mort sur le coup. Toujours dans cette course effrenée, le véhicule avait percuté au passage une femme enceinte, accompagnée de son enfant de 3 ans. Ces derniers ont été tués sur le coup.
La voiture avait terminé sa course sur le bord de la route non sans avoir embouti un camion qui stationnait sur le bord du trottoir.
Le procès d’hier a révélé que «Karana» avait pris des produits stupéfiants au moment où il s’est mis au volant de sa voiture. Après avoir percuté le policier, il s’était mis à se disputer avec sa petite amie, celle-ci voulait prendre le volant à sa place. Ce fut au moment de cette dispute qu’ils ont tué la femme enceinte et son jeune enfant.
Les témoins oculaires, très remontés contre ce couple, avaient entrepris d’incendier la voiture de marque «Ford». «Karana» pour sa part, s’est empressé de se rendre auprès des Forces de l’ordre, afin d’échapper à cette colère des villageois.
Le procès d’hier a duré deux heures avant que les juges ne prononcent le verdict de cette affaire.
Fah A.
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