USA - Madagascar : Une nouvelle ère
Une nouvelle ère s’ouvre dans les relations entre Madagascar et les États-Unis. Bilan positif, c’est le constat de la Présidence de la République après les 2 jours de sommet États-Unis/Afrique auquel notre pays avait participé. En effet, c’est la première fois qu’un Chef d’État malgache avait foulé le tapis de la Maison Blanche depuis le changement de régime de 2009.
Un nouvel ambassadeur américain à Madagascar
Après le forum des affaires du mardi 05 août, Barack Obama, Président des États-Unis a annoncé une enveloppe de 33 milliards de dollars d’investissements publics privés pour l’ensemble de l’Afrique.
Outre le renouvellement de l’AGOA pour Madagascar, le pays bénéficiera également de cet appui au développement.
Par ailleurs, Robert Yamate a été nommé le lundi 04 août 2014 par Barack Obama comme futur ambassadeur des États-Unis à Madagascar.
Au même titre que les 50 Chefs d’État et de Gouvernement africains, Hery Rajaonarimampianina, Président de la République de Madagascar avait participé aux différentes sessions consacrées à l’investissement, à la sécurité et à la bonne gouvernance.
L’Afrique à la recherche de financements
Le sommet États-Unis/Afrique était une opportunité de recherche de financements au profit du développement de l’Afrique. Des investissements ont été réalisés sur place, mais d’autres secteurs attendent toujours d’être exploités. Le renforcement de la coopération afro-américaine figure parmi les thèmes de ce Sommet. Cette fois, Bill Clinton, l’ancien Président des États-Unis avait mené les débats. Des opérateurs économiques et des patrons américains à l’instar de Walt Mart Stores et Shanduka Group étaient présents à ce débat. Lors de cette réunion, l’accent a été mis sur le projet de développement en Afrique et l’innovation du mode de financement. La restauration et le retour de confiance des bailleurs de fonds et des investisseurs avaient également été soulevés.
L’accès à l’électricité pour le peuple africain, la bonne gouvernance, la mise en place des infrastructures selon les normes internationales et le développement du partenariat public-privé avaient été les points acquis par les Chefs d’État africains lors de ce sommet historique.
Marc A.