La vérité des prix fait toujours débat à l’heure où le pays et son peuple vivent dans une inflation galopante et sans précédent. Il est temps d’atténuer les effets de l’ajustement des prix sur la population.
La vérité des prix n’est toujours pas atteinte. Les retards dans l’ajustement des prix à la pompe ont généré un montant élevé du passif envers les distributeurs pétroliers. Ce passif avoisine les 200 milliards d’Ariary, selon les précisions apportées hier par Vonintsalama Andriambololona, ministre des Finances et du Budget.
Les services du FMI encouragent les autorités à minimiser les impacts de cette hausse du passif sur le budget et les dépenses prioritaires en alignant progressivement les prix à la pompe à un niveau cohérent avec le retour à la vérité des prix et en apurant les dettes aussi rapidement que les conditions le permettent. Marshall Mills, chef de mission du FMI, a indiqué hier que les autorités envisagent de prendre des mesures pour atténuer les effets de l’ajustement des prix sur la couche la plus vulnérable de la population.
Le protocole d’accord que le gouvernement a signé avec les pétroliers lundi dernier prévoit le traitement des manques à gagner en matière de trésorerie des compagnies pétrolières pour 2018 et des pistes de réflexion engagées l’année prochaine concernant notamment la réouverture du dossier de structure des prix. Le gouvernement s’est engagé à revoir la structure de prix sur la base d’étude qui sera diligentée incessamment.L’objectif, selon le grand argentier, est de trouver à moyen terme, une solution définitive.
Claudia R.
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