L’affaire Villa Elisabeth continue d’alimenter les conversations, notamment dans le macrocosme politique. Les hautes autorités compétentes entrent aujourd’hui dans la danse. Les observateurs s’attendent à un dénouement clair et transparent de ce dossier nébuleux.
L’enquête menée par le Pôle Anti-Corruption (PAC) sur le litige foncier relatif à la Villa Elisabeth, demeure de l’ancien Président de la République le Pr Albert Zafy, se poursuit. A partir du lundi 15 avril prochain, le PAC convoquera les personnes impliquées dans l’affaire de la 2e vente de la Villa Elisabeth, a fait savoir Tabera Randriamanantsoa, président du CRN lors d’une conférence de presse qu’il a tenue hier, à Tsaralalalana. «Il y a trop de magouilles autour de cette affaire. Plusieurs anciens responsables étatiques y sont impliqués», a indiqué le président du CRN. 15 personnes seront ainsi entendues par le PAC à partir de ce lundi. Parmi celles-ci, un ancien ministre des Finances, un ancien ministre de l’Aménagement du territoire et de Décentralisation, un conseiller de l’ancien Président de la République et grand opérateur écono-mique «karana», ainsi que des responsables de la Direction du Patrimoine de l’Etat au sein du ministère des Finances et du Budget. Des responsables du CRN de la partie plaignante seront, eux aussi, convoqués et entendus dans cette affaire, selon les explications de Tabera Randriamanantsoa. Rappelons que trois personnes sont actuellement sous mandat de dépôt dans cette affaire de première vente de la Villa Elisabeth.
Le président du CRN, Tabera Randriamanantsoa a également touché un mot sur l’affaire de vente du terrain appartenant au ministère des Travaux publics à Alarobia. Pour lui, cette affaire mérite d’être élucidée dans la mesure où cet endroit était destiné à stocker les archives du ministère des Travaux publics. Mais, suite à la vente illégale de ce domaine de l’Etat, toutes les archives de ce département, depuis la colonisation, ont disparu. «Nous nous engageons à ce que tout soit fait pour que les responsables de la vente de ce patrimoine de l’Etat soient traduits en Justice», a déclaré Tabera Randriamanantsoa. Ce dernier souhaite renforcer la collaboration avec le syndicat des Inspecteurs des Travaux publics.
Vola R
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