« Le ministère de la justice prévoit de durcir la politique pénale, notamment en matière de lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) » a annoncé le Directeur Général de l’Administration des Juridictions, des Études et de la Réforme (DGAJER) auprès du Ministère, Salohy Rakotondrajery Randrianarisoa, lors d’une conférence de presse donnée hier à Faravohitra. La recrudescence des cas de viols, notamment dans la capitale, caractérisée par une statistique alarmante, avec 181 cas à la fin du mois d’octobre 2020 contre 101 cas l’année dernière, justifie entre autres cette disposition. Elle a également annoncé l’adoption de nouvelles organisations dans le cadre du renforcement de la lutte anti-VBG, à travers la mise en place d’une Chaîne Pénale Anti-violences Basées sur le genre au niveau des Tribunaux de premières instances, des Hautes Cours ainsi que des Cours de cassation répartis sur le territoire national. La DGAJER du ministère de la justice a saisi cette occasion pour énumérer les points cruciaux qui traduisent l’opérationnalisation de cette nouvelle mesure, entre autres la continuité de la poursuite judiciaire contre le prévenu en dépit d’un retrait de plainte, l’obligation de placer l’auteur de violence en détention préventive, l’opposition au droit à la liberté provisoire contre l’auteur de violence s’il est reconnu coupable, ainsi que l’effectivité immédiate de la condamnation assortie de sanctions plus rigoureuses.
Lova R.
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