Comme le vol de branchement d’électricité, des individus opèrent également dans le branchement illicite d’eau. Un fait détecté à Ambanidia.
Les actions de ratissage menées par la Jirama portent ces fruits. Si l’on entend généralement parler de vol d’électricité, hier, c’est un vol d’eau à travers un branchement illicite avant compteur qui a été détecté à Miandrarivo Ambanidia. Cela fait un mois que la direction de la protection des revenus eau surveille de près les lieux où des bidons jaunes sont généralement aperçus devant l’habitation d’un particulier et non d’une borne fontaine. Le ratissage a permis de localiser le branchement illicite.
Passant aux révélations, la mère de famille qui s’y trouvait avoue que c’est à la suite d’une fuite de conduite d’eau il y a deux ans de cela que des travaux effectués par des agents de la Jirama lui ont permis d’avoir accès à de l’eau potable sans que cela ne passe par le compteur. Elle en a profité pour en faire son gagne-pain quotidien en commercialisant l’eau au voisinage, depuis huit mois déjà. Les ménages environnants s’y approvisionnent en eau, en remplissant les bidons jaunes comme la pratique auprès des bornes fontaines, à raison de 50 Ar par bidon de 5h30 à 8h et de 17h30 à 20h. Le directeur général adjoint de la Jirama Henri Randriamanana est venu s’enquérir de la réalité sur place, accompagné d’un huissier. Un tel vol est inadmissible selon ses dires. Non seulement cela génère des pertes financières pour la société d’Etat mais cela est également à l’origine de l’insuffisance du débit d’eau auprès des autres ménages. L’affaire sera traduite devant la justice. Les employés de la Jirama impliqués seront également sanctionnés.
C.R
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