La zone de libre échange continental africain (ZLECAF) présente de nombreux avantages pour Madagascar et pour les femmes entrepreneures. La grande île a signé l’accord de la ZLECAF en 2018, mais ne l’a pas encore ratifié, a rraporté hier, Fanja Razakaboana, présidente de la fédération des associations nationales des femmes d’affaires du COMESA (COMFWB). La ZLECAF espère éliminer les obstacles de toute nature, susceptibles de ralentir la promotion du commerce intra-africain en vue de réduire la pauvreté. En perspective se profilent en effet la création d’un marché de 1,3 milliard de consommateurs.
La fédération des associations nationales de femmes d’affaires du COMESA (COMFWB) s’est associée au centre du commerce international (ITC) pour mettre en œuvre le projet visant à maximiser les opportunités commerciales pour les femmes entrepreneurs dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine ZLECAF. Le projet ITC She Trades, de la ZLECAF ambitionne d’accroître la croissance économique et d’optimiser la création d’emplois en Afrique en renforçant la participation des femmes entrepreneurs au commerce international. Le projet aide à concevoir une ZLECAF plus inclusive en fournissant aux associations de femmes entrepreneurs un renforcement des capacités, un soutien en matière de plaidoyer, et en les réunissant pour des dialogues politiques.
Une quarantaine de femmes entrepreneurs suivent depuis hier une formation de deux jours à Ankorondrano. « L’objectif est de mieux préparer les femmes entrepreneures qui exportent ou qui souhaitent exporter dans le cadre de la ZLECAF », a indiqué Fanja Razakaboana. Ce renforcement de capacité en matière d’accès aux marchés permettra de surmonter les obstacles actuels à l’internationalisation et à la valeur ajoutée. «Le défi à relever est de multiplier les entreprises gérées par des femmes malgaches dans toute l’Afrique » a-t-elle conclu.
Claudia R.
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