Analakely : Les leaders de l’AFP et du Mitsangàna ry Malagasy unissent leurs forces

Analakely : Les leaders de l’AFP et du Mitsangàna ry  Malagasy unissent leurs forces

Les leaders du mouvement «Antso hoan’ny Fanavotam-pirenena» (AFP) et ceux du mouvement «Mitsangàna ry Malagasy» se sont décidés à faire front commun et à descendre de nouveau dans la rue ce samedi 27 août prochain. C’est ce qu’a annoncé un des leaders du mouvement AFP hier soir, joint au téléphone. Selon ses explications, ce mouvement ne se confinera pas uniquement à ces deux entités, d’autres vont grossir leurs rangs dans cette nouvelle descente de rue à Analakely.
Cette nouvelle manifestation fait suite à celle avortée de la fin de la semaine dernière. Rappelons que les leaders de l’AFP ont manifesté sans avoir pu rameuter la majorité de leurs partisans sur la Place du 13 Mai. Les éléments des Forces de l’ordre avaient été plus nombreux que les manifestants. Ce qui a occasionné la fuite des leaders lors de ces deux manifestations avortées.

Dialogue rejeté par les opposants ?

Les opposants entendent mettre à tout prix les bouchées doubles pour mettre à mal le régime quitte à répéter les mêmes choses pour mettre la pression. Rappelons qu’une approche a été initiée quelques jours plus tôt pour essayer de renouer le dialogue. Une approche qui a été rejetée par les opposants, à constater l’évolution de la situation. Lors de ce premier contact, les questions de frustration ont été évoquées par les leaders du mouvement de l’AFP. En somme, ces derniers veulent instaurer une structure visant à gagner de nouveau des sièges politiques.
Lors de ces deux manifestations organisées la semaine dernière, les initiatives visant à semer le chaos dans la capitale ont été soulevées. Les Forces de l’ordre ont, par conséquent, pris les dispositions qui s’imposaient pour prévenir les débordements et casses. Bon nombre de médias de la capitale ont annoncé l’existence de recrutement de milices et l’introduction d’armes de guerre par les opposants en vue de mettre la capitale à feu et à sang.
Tout ceci en vue d’instaurer une convention politique destinée à partager des sièges par la voie de la rue et non par la voie des urnes.

Marc A.

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