Collège Jean Lafosse-St Louis : Des jeunes filles réunionnaises malades de l’Ambalavelona
L’info vient de nos confrères de l’île de La Réunion : une vingtaine de collégiennes tombent en transe de façon inexpliquée. Les crises ressemblent à s’y méprendre à celles que présentent les jeunes files malgaches atteintes d’Ambalavelona. Une « maladie » que la médecine ne peut pas soigner.
“Membres qui se raidissent, cris, yeux révulsés, évanouissement”… Si vous posez la question à un habitant d’Ambatondrazaka, de Miarinarivo ou de Miandrivazo, il vous répondra que ce sont les crises caractéristiques de l’Ambalavelona, une « maladie » inéxpliquée provoquée, dit-on, par un mauvais sort jeté par quelqu’un, le plus souvent un homme, dont les avances ont été repoussées par les jeunes filles pour lesquelles il a eu le béguin.
Cette maladie a atteint l’Ile de la Réunion, plus précisémment, des jeunes filles du Collège Jean Lafosse de St Louis. Les premières crises ont eu lieu en début de semaine dernière pour se répéter vendredi dernier et lundi. En début de semaine, deux jeunes filles ont été « atteintes». Vendredi, d’autres élèves, « principalement des filles », précisent nos confrères, ont été touchées, nécessitant l’intervention des pompiers.
Hystérie collective, farce ou réelétat second ?
Si à Madagascar, la conclusion vient d’elle-même, à la Réunion, les responsables de l’école ainsi que certains parents et les pompiers se demandent ce qui provoque ces transes et ces crises. Les pompiers et les secours appelés ont indiqué l’absence de « problème médical » pouvant les expliquer. Les responsables de l’école ont même pensé à une hystérie collective ou à une farce des élèves pour sécher les cours. Les mesures prises par le collège ont été d’isoler les élèves touchés dans une salle, d’attendre qu’elles aient terminé leur crise et d’appeler ensuite les parents en les priant de retenir les enfants chez eux.
Prier devant l’école
A l’instar des Malgaches, des parents d’élèves à la Réunion, croyant à une emprise diabolique sur leurs enfants, ont tôt fait de venir prier devant le collège. Si certains ont insisté pour entrer dans l’enceinte dans l’objectif de chasser le « démon » des salles de classe, les responsables de l’école leur ont refusé l’accès en évoquant la laïcité de l’établissement. Ils ont été priés de se tourner vers la conseillère d’orientation-psychologue du collège qui est naturellement à leur écoute en cas de besoin.
MRz
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