Cyclones : Les dégâts évalués à 100 millions USD par an

Cyclones : Les dégâts évalués  à 100 millions USD par an

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La gestion des risques et des catastrophes naturelles à Madagascar est très coûteuse car à chaque fois qu’il y a des cyclones à Madagascar, les pertes sont évaluées à 100 millions de dollars, d’après Ludovic Christian Lomotsy, Secrétaire Exécutif du Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC). Cette évaluation vient de la Banque mondiale, qui a effectué l’évaluation post-cyclonique afin de voir quels sont et combien seront les coûts des réhabilitations à faire.
D’après les explications de Secrétaire Exécutif du BNGRC, ces catastrophes sont incontrôlables car Madagascar est un des pays les plus exposés à ces risques. Et comme elles sont parfois causées par la nature, le pays ne fait qu’en subir les conséquences. Il estime ainsi que la solution reste l’amélioration spontanée des préventions de risques.
« Nous devons toujours apprendre du passé et recueillir les informations à la base. Il faut faire des simulations de préventions avant les saisons cycloniques. Il y en a une à Manakara et une à Sambava surtout dans les zones considérées à hauts risques », explique Ludovic Christian Lomotsy du BNGRC. Pour bien se préparer, le BNGRC dispose d’un budget de fonctionnement pour ses activités de réponse, mais il y a aussi les activités de préparation préventive qui sont financées par les partenaires techniques et financiers de Madagascar comme le FID, la Banque Mondiale, le PAM et l’UNICEF qui assistent beaucoup Madagascar durant ces saisons cycloniques.
Un atelier a été organisé par l’Initiative Commune de Plaidoyer pour Réduction des Risques de Catastrophes à Madagascar (ICPM) hier à l’hôtel Panorama. Il consiste à essayer de recueillir les informations afin de mieux se préparer pour les prochaines saisons cycloniques. Comme l’a expliqué le SE du BNGRC, les catastrophes sont naturelles pour la plupart et les pertes économiques sont sérieuses et importantes.
Pendant les deux jours à venir, les experts ainsi que les responsables des régions parfois victimes des catastrophes naturelles vont échanger et débattre sur le sujet pour en dégager des résolutions collectives afin d’améliorer les préparatifs. Le SE du BNGRC a souligné que la loi sur la stratégie nationale de gestion des risques est en phase de transfert à la Primature qui, à son tour, va la soumettre à l’Assemblée Nationale.
Notons que le BNGRC ne dispose pas de fonds surtout des 30 millions de dollars reçus de l’Eximbank de Corée du Sud car cette somme est un prêt destiné à acheter du matériel utile à la gestion des risques et catastrophes, comme les cliniques mobiles, les ambulances et bien d’autres.

C.Ramah

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