Exploitation minière : Une trentaine de permis reste à délivrer

Exploitation minière : Une trentaine de permis reste à délivrer

Les ressources minières malgaches sont immenses, c’est ce qui explique la ruée des opérateurs et qui provoque lesconflits incessants au sein de cette filière. La situation risque par ailleurs d’empirer du fait qu’il reste peu de permis à délivrer

Si la Grande île est composée de 1.700.000 carrés miniers, il ne reste plus que 700.000 carrés miniers disponibles. La loi, actuellement en vigueur, prévoit qu’une personne peut demander jusqu’à 25.600 carrés miniers. Si l’octroi de nouveau permis minier venait ainsi à reprendre, ces 700.000 carrés correspondraient juste à une trentaine de permis miniers, selon les précisions de Carl Andriamparany, Directeur Général des Mines et du Pétrole, un carré minier représente une superficie de 39Ha. D’où l’importance d’apporter des améliorations au Code Minier actuellement en cours d’élaboration.
Le principe qui s’applique est celui du «premier arrivé, premier servi».
Le carré minier, notons-le, désigne l’unité d’occupation du sous-sol malgache par tout exploitant minier. 1600 demandes de permis miniers sont en instance depuis 2009. Nul besoin de rappeler qu’au cours de la Transition, il a été décidé qu’aucun nouveau permis minier ne sera octroyé. Il y a toutefois des transformations, comme c’est le cas par exemple des permis de recherche transformées en permis d’exploitation.
Les différents problèmes qui surgissent de nos jours dans le secteur minier sont liés à la législation en vigueur. A maintes reprises par exemple, les questions de redevances ont suscité de nombreuses polémiques. Mais il faut savoir, selon les précisions de notre interlocuteur, que les exploitants miniers, à l’image des entreprises comme Ambatovy, s’acquittent également d’autres taxes.
Dans le Code Minier amélioré, on pourrait penser à un ajustement des redevances selon le cours des matières premières comme le nickel, a indiqué Carl Andriamparany. Lorsque les cours sont élevés, les redevances devraient suivre cette tendance, et lorsqu’une chute du cours mondial est notée, une révision à la baisse des redevances devrait s’ensuivre.

C.R

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