Marché régional : La SADC reste une aubaine pour les entreprises malagasy

Marché régional : La SADC reste une aubaine pour les entreprises malagasy

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Contrairement aux rumeurs, l’intégration de Madagascar dans la communauté SADC pourrait être l’ultime solution aux entreprises de Madagascar. Les entrepreneurs malgaches doivent changer de cible, étant donné que le marché régional, comme la SADC, représente un énorme potentiel, d’après Prospérin Tsialonina, entrepreneur malgache. « L’ouverture au marché comme la SADC peut sauver l’économie et ouvrir une opportunité aux entreprises de Madagascar. Il est encore difficile pour les entreprises de Madagascar de vendre à Madagascar, car parmi les 22 millions de Malgaches, 90% gagnent moins d’1 dollar par jour, d’après les statistiques », explique Pros­périn Tsialonina.
Le taux de pauvreté à Madagascar rend difficile, pour une activité, de trouver profit et de prospérer. D’après Prospérin Tsialonina, les marchés, comme l’Afrique du Sud, Maurice, le Botswana, Swaziland… restent des marchés potentiels pour vendre et que les entreprises malgaches ont le droit d’exploiter. « Si nous utilisons ce que nous avons comme atouts, c’est-à-dire nos terres, l’agriculture et l’élevage, nous pourrons être le fournisseur de biens alimentaires dans la Région SADC », souligne Prospérin Tsialonina.
Madagascar n’exploite pas son potentiel en surfaces de terrains, le pays pratique encore l’élevage traditionnel ainsi que l’agriculture de base. « Si l’on arrive à produire plus sur notre surface de terrains, l’on n’importera plus de riz, on en exportera », ajoute cet entrepreneur. Madagascar dispose d’environ 30 millions d’Ha de terrains mais importe environ 200 000 tonnes de riz.
« C’est une honte pour Madagascar d’importer du riz, alors que les atouts pour réussir sont là. On n’a pas besoin d’importants investissements pour l’exploiter, mais juste une meilleure technique pour produire davantage », rappelle Prospérin Tsialonina. Si les petits pays d’Asie atteignent un bon rendement, pourquoi une aussi grande île comme Madagascar doit-elle importer la base de sa propre nourriture ? Il faut, d’après lui, une vision claire tant au niveau de la politique que sur le plan économique. L’intégration dans une communauté est une option qui s’ouvre aux entreprises malagasy et c’est à leur tour d’en profiter, réitère l’entrepreneur malagasy à la tête d’un cabinet de consultance de Madagascar.

C.Ramah 

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