Stratégie nationale de lutte contre la corruption : Trois objectifs à atteindre
La stratégie nationale de lutte contre la corruption s’articule autour de trois objectifs principaux. Primo, le renforcement de l’Etat de droit de manière à disposer d’Etat capable de répondre aux aspirations de Justice des citoyens. Secundo, créer des conditions d’émergence d’un développement économique avant de promouvoir l’émergence d’un leadership national fort, exprimant la volonté politique.
Après avoir lu et signé un document d’engagement en son nom, le Président de la République Hery Rajaonarimampianina a assuré son adhésion et son appui intégral à la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie.
De son avis, la lutte contre la corruption doit être intensifiée. « Il est inacceptable que les pratiques de dilapidation des ressources publiques et nationales perdurent. De telles pratiques nuisent à l’économie et il faut œuvrer pour un environnement favorable à la répression de la corruption », a-t-il insisté.
Par ailleurs, il invite tous les partenaires et amis de Madagascar à adhérer à cette initiative de l’Etat de renforcer la lutte contre la corruption.
Cette nouvelle stratégie est ainsi valable pour la prochaine décennie, soit de 2015 à 2025. « A l’horizon 2025, Madagascar doit être un Etat de Droit où le développement économique, social et environnemental est libéré de la corruption « , a affirmé, quant à lui, Jean Louis Andriamifidy, Directeur Général du BIANCO.
Des réformes sont prévues dans la mise en œuvre de cette stratégie nationale. Ainsi, la législation et les dispositions réglementaires régissant la lutte contre la corruption feront l’objet d’améliorations et de mise à jour de manière à ce qu’elles correspondent aux besoins d’efficacité dans la lutte à entreprendre.
Quoi qu’il en soit, l’approche de la nouvelle stratégie nationale est toujours axée sur les trois volets que sont la prévention, l’éducation et l’application de la loi. Son élaboration s’est faite de manière inclusive en faisant participer toutes les parties prenantes à toutes les étapes du processus appuyé par le PNUD. Un comité de pilotage, composé du ministre de la Justice, du président du Conseil Supérieur de l’Intégrité (CSI), du Directeur Général du BIANCO et du Directeur Général du SAMIFIN, a donné les orientations stratégiques du processus d’élaboration de la nouvelle stratégie. Un Comité technique est également mis en place.
Mbolatiana R
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