Manandafy Rakotonirina : Favorable au changement de la Constitution

Manandafy Rakotonirina : Favorable au changement de la Constitution

 

Au moins un point commun entre les tenants du pouvoir et ceux qui leur sont opposés : la Constitution actuelle ne fait pas l’unanimité. Changement ou amendement? La décision appartient au président de la République

“La Constitution de la Quatrième République est mal bâtie“ estime Manandafy Rakotonirina, président-fondateur du parti MFM. Pour lui, un changement de notre Constitution doit avoir lieu avant les prochaines échéances électorales afin de garantir l’alternance démocratique de l’exercice du pouvoir dans notre pays. Un grand nombre de concitoyens a toujours été conscient et unanime à dire que la Constitution actuelle est inadaptée au contexte. Son article 54 qui porte sur la nomination du Premier ministre Chef du gouvernement reste la source de conflit actuel. Manandafy Rakotonirina exige ainsi une modification, sinon un changement, pour un nouveau texte fondamental.
Est-il encore nécessaire de mettre en place la chambre haute ? Comment améliorer l’organisation des futures élections ?… Autant problèmes qui méritent d’être privilégiés avec des débats d’inventaire, d’analyse et de recherche de solutions adaptées, de l’avis de Manandafy Rakotonirina. De ces propositions, de ces confrontations pourront émerger l’essence même d’une nouvelle Constitution, au lieu de copier ou de s’inspirer tout simplement des textes des autres Nations. Le fondateur du parti MFM souligne que l’objectif est de préparer l’avenir du pays en dotant celui-ci d’un texte qui permettra d’instituer une culture démocratique, un système viable. Une concertation nationale désintéressée devrait ainsi être initiée. Ainsi, toutes les forces vives de la Nation, les partis politiques, les jeunes, les intellectuels, les étudiants devraient être consultés afin d’aboutir, à terme, à un texte définitif pour lequel l’adhésion d’une large majorité est requise.
«Le changement de notre Constitution reste une prérogative du Président de la République», précise Manandafy Rakotonirina. Il faut laisser au Président de la République le soin de définir les conditions de mise en place de ce changement. Est qu’il va confier le changement de la Constitution aux deux chambres parlementaires, ou bien adoptera-t-il une autre méthode ?… Mais, aux yeux de cette grande figure politique, la question ne semble pas une priorité du moment, compte tenu des préparatifs du Sommet de la Francophonie. Pour lui, il faut attendre le sommet de novembre prochain avant d’aborder ce problème.

Vola R

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