Le parti Mouvement National pour l’Indépendance de Madagascar (MONIMA) a commémoré hier la date du 7 février 2009 à Ambohitsorohitra. Monja Roindefo, président national du parti avait marqué cette commémoration en déposant des germes en hommage aux victimes. Dans une brève intervention à la presse, le Numéro Un du Monima a avancé que le changement réclamé par le peuple à l’époque n’est pas encore acquis 11 année après les mouvements. Il a également précisé que la pauvreté est toujours présente dans le pays. Par ailleurs, la décentralisation effective réclamée par le peuple n’est pas pour l’instant appliquée. Des indicateurs qui démontrent que les aspirations du peuple n’ont pas encore été réalisées.
Dans cette logique, le président national du Monima avait indiqué que les mouvements de 2009 ayant causé la détermination du peuple étaient alimentés par le sentiment de ras le bol au régime de l’époque et de vouloir en découdre avec ce régime autoritaire durant cette période. Un régime dénudé du principe de la démocratie et des principes de la liberté économique. Les affaires de l’Etat ont été mélangées avec les affaires personnelles, raisons du soulèvement populaire, selon le Monima.
Marc A.
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