Promouvoir le mouvement du bonheur et du bien-être, impulser l’économie de la connaissance et de l’innovation, vulgariser des programmes en développement personnel…constituent autant de missions de l’entreprise Masterlife. Samedi dernier, cette entreprise a organisé un séminaire sur le développement personnel au profit de 40 membres de l’AFHAM (Association des Femmes Handicapées de Madagascar). Cet atelier, intitulé « WPC – Women Power Celebration » s’inscrit dans le cadre de la célébration du 08 mars, journée internationale des droits de la femme et a été accueilli dans les locaux de la Banque Mondiale Anosy.
«L’objectif est de leur donner de l’espoir, un boost, la possibilité de changer l’état d’esprit de changer soi-même. Ce sont des femmes en situation de handicap physique, ce qui les bloque et réduit leur capacité à faire ce qu’une personne normale peut faire. Il faut leur rappeler que la vie est belle et malgré tout il y a la possibilité de changer», precise Toky Rajaona, co-fondateur de Masterlife.
Fela Razafinjato, présidente de l’AFHAM se réjouit de cette collaboration avec Masterlife qui n’en est d’ailleurs qu’à ses débuts. Généralement, les femmes en situation de handicap ont un certain complexe en pensant qu’elles sont inférieures aux autres mais le séminaire leur a permis d’avoir plus confiance en elles et avoir de l’espoir. La rencontre a d’ailleurs été très riche en partage. Toky Rajaona a transporté son auditoire dans l’émotion, l’humour et la simplicité. Entrepreneur, formateur en développement personnel, coach en team building, thérapeute, il a suivi des séances de formation au Maroc entre autres et est certifié en PNL (Programmation neurolinguistique). Toky est doué pour être un accélérateur du changement, au service d’une génération positive. Adieu à l’état d’esprit défaitiste. Le séminaire a notamment permis aux bénéficiaires d’apprendre à rêver. Rêver pour avoir des visions, des visions qui se transforment ensuite en défis. Une fois que ces défis se réalisent, on a un sentiment de bien-être, de satisfaction et on est heureux. Les participantes ont changé leur état d’esprit. «Le vrai handicap, ce n’est pas être dépourvu de jambes ou de bras. Le vrai handicap, c’est de ne pas avoir d’audace», conclut Hanitra, une des participantes au séminaire.
C.R
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