Presque tous les secteurs d’activité subissent de plein fouet les impacts de la crise due à la maladie de Coronavirus. Celui du Tourisme est au plus mal, selon les constatations des acteurs et opérateurs.
“Le secteur tourisme est au plus mal alors qu’il est à la fois créateur d’emplois et pourvoyeur de devises. Souffrant. A genoux… ». Autant de qualificatifs utilisés par Irène Andréas, présidente de « Women Tourism Association for Madagascar », (Réseau des Femmes Responsables pour le Développement du Tourisme) pour décrire l’état actuel du secteur. S’alignant sur la déclaration de la Confédération Malagasy du Tourisme, elle ne manque pas de préciser que le secteur est à l’agonie. 40.000 emplois directs et 300.000 emplois indirects sont en péril.
Etablissements hôteliers, transporteurs, restaurateurs, guides et même agriculteurs… subissent les impacts de la crise du secteur tourisme, liée à la crise sanitaire. « Il en est de même pour l’artisanat », selon les précisions apportées par Irène Andréas. D’où l’appel de détresse qu’elle a lancé hier, aux côtés d’autres groupements de femmes entrepreneures.
« Les travailleurs du secteur tourisme comprennent 50% de femmes », poursuit Irène Andréas. « Le redémarrage du secteur prendra du temps, d’autant plus que la réouverture des frontières n’est pas encore prévue. Sans travail, les acteurs du tourisme risquent de perdre leurs compétences, faute de pouvoir les mettre à profit. Des mesures s’imposent pour garantir le retour d’emplois décents. Les acteurs sont disposés à dialoguer avec les autorités pour trouver des solutions idoines », insiste la présidente du Réseau des Femmes Responsables pour le Développement du Tourisme.
Claudia R.
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