Le verdict est tombé. Le ressortissant américain Maurice Robert Thill, fiché auprès de la police et de la gendarmerie malgaches pour délinquances sexuelles sur mineurs a été condamné par le tribunal de Dakota du nord à 40 ans d’emprisonnement ferme, selon le département de la justice américaine, relayé par l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar hier. Cet Américain de 60 ans a plaidé coupable au cours de son procès et a été reconnu coupable de 5 chefs d’inculpation dont celui d’un voyage avec l’intention de se livrer à des activités sexuelles illicites sur un mineur et défaut de signalement de délinquant auprès des autorités, lors d’un voyage international.
Selon les précisions du département de la justice américaine, l’enquête a déterminé que Thill avait communiqué avec des mineurs à Madagascar au sujet d’activités sexuelles en utilisant des comptes de réseaux sociaux qu’il n’avait pas enregistrés, comme l’exige la loi américaine. Les autorités ont localisé plusieurs images impliquant l’exploitation sexuelle de mineurs sur son téléphone portable, y compris de nombreuses images du sexagénaire se livrant à des actes sexuels sur un mineur à Madagascar, ainsi que des communications faisant référence à une activité sexuelle avec un autre mineur lors d’un précédent voyage en 2019.
Cette affaire a été confiée à des enquêteurs de la sécurité intérieure; du service Marshall des États-Unis ; du bureau d’enquête criminelle du Dakota du Nord ; du département de la police de Mandan ; et du service de sécurité diplomatique (département d’État). L’affaire a été prise en main par le bureau du procureur des États-Unis et suivie personnellement par le procureur adjoint des États-Unis Rick Volk.
De son côté, l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar a souligné que les États-Unis s’engagent à travailler avec les autorités malgaches afin de protéger les citoyens malgaches, et particulièrement les mineurs, de tout acte criminel commis par des citoyens américains. L’ambassade a exprimé sa reconnaissance du soutien aux enquêtes, apporté par les autorités malgaches chargées de l’application de la loi, et compte sur celles-ci pour traduire en justice ce prédateur sexuel sur des enfants.
Marc A.
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