Réconciliation nationale : “Le Président de la République a le devoir de s’engager dans la réconciliation”, dixit Rivo Rakotovao
La question de réconciliation nationale ne laisse pas indifférent le parti politique Hery Vaovao hoan’i Madagasikara. Hier, à l’occasion de l’atelier de restitution du 3P, au DLC d’Anosy, Rivo Rakotovao, président national du HVM, a précisé que le Président de la République a le devoir de s’engager dans cette réconciliation nationale. « En tant que Raiamandreny de tous les Malgaches, il ne peut pas être indifférent au processus de réconciliation », a-t-il souligné.
En revanche, les déclarations du Chef de l’État ne peuvent pas être interprétées comme une substitution aux fonctions du Conseil Chrétien des Églises (FFKM) ni à celles du Conseil de Réconciliation Malagasy (FFM), d’après le ministre Rivo Rakotovao qui n’est autre que le ministre d’État en charge des Infrastructures, de l’Equipement et de l’Aménagement du territoire. « Le rôle du Président de la République est de garantir la cohésion et l’unité et non de se désengager de la vie de sa nation », a-t-il rappelé.
De ce fait, le numéro Un du HVM a qualifié de mauvaise interprétation les affirmations sur l’existence de guerre de leadership entre le FFKM et le Président de la République quant à la direction de la réconciliation nationale.
Symposium du HVM : 2 grands axes principaux
Le symposium du parti politique HVM, prévu pour ce mois de Décembre, consistera à dresser le bilan de la première année de mise en place, ayant permis l’élection de Hery Rajaonarimampianina à la tête de l’État. Plusieurs points sur les perspectives d’avenir seront également débattus à cette occasion, a avancé Rivo Rakotovao, notamment sur le renforcement de la base du parti, d’une part et la position du parti sur l’échiquier politique du pays, à savoir la décentralisation effective et la réconciliation nationale, d’autre part. Le président national du HVM a ainsi souligné que ce symposium entend impliquer des personnalités étrangères au HVM afin d’écouter leurs points de vue et d’avancer ensemble vers le développement réel et effectif de Madagascar.
Marc A.