Média : Forte mobilisation dans l’élaboration du Code de la communication

Média : Forte mobilisation dans l’élaboration du Code de la communication

 

Les acteurs œuvrant dans le secteur de la Communication et des Médias se sont mobilisés hier en vue de la finalisation du Code de la communication.
Les états généraux des médias et de la communication à Madagascar sont ouverts, hier, à l’espace Vahina, en présence du ministre de la Communication, de l’Information et des Relations avec les institutions et du Conseiller à la communication et l’information du bureau de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Est. Cette réunion, organisée par le ministère de tutelle en partenariat avec le Système des Nations Unies, va durer deux jours.
La première journée d’hier a été axée sur l’évaluation du paysage médiatique de Madagascar. Elle avait servi à partager et à adopter de manière participative les résultats de l’analyse et l’avant-projet du Code de communication. Ce fut également une occasion pour les participants de valider un ensemble de recommandations sur les domaines prioritaires à traiter dans le secteur des médias, afin de profiter pleinement du rôle des médias dans la démocratie et d’accroître la contribution des médias au développement de Madagascar.
Dans son intervention, le Professeur Lucie Rabaovololona, enseignant-chercheur, a présenté le rapport de l’évaluation du paysage médiatique de Madagascar. Elle a mis en exergue les lacunes rencontrées dans le monde des médias, que ce soit du point de vue technique que juridique.
Le ministre de la Communication Cyrille Reboza, pour sa part, a confirmé la volonté du gouvernement de mettre en place un environnement sécurisant pour favoriser l’investissement dans le domaine des médias. Des efforts seront menés par son département pour améliorer le domaine des médias et de la communication, a-t-il fait savoir.
Le débat de ce jour sera consacré au Code de la communication. A l’issue de ces états-généraux, un avant-projet de code sera élaboré et fera l’objet de validation régionale, puis de validation nationale, avant sa présentation en Conseil de gouvernement, en Conseil des ministres et aux parlementaires à sa première session ordinaire de 2015.

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