Tsaralalana : Echauffourées entre civils et policiers

Tsaralalana : Echauffourées entre civils et policiers

Les éléments des Forces de l’ordre sont souvent pointés du doigts ces derniers temps. S’ils ont pour tâche de veiller à l’ordre et à la sécurité publique, certains d’entre eux commettent toutefois des bavures.

Des échauffourées ont éclaté tôt hier matin à Tsaralalana. Des éléments de la Police nationale et de la Police communale sont venus en nombre à Tsaralalana. La cause de tout ce cirque, un différend dans le placement d’un piquet sur un parking.
Deux parkings, réservés aux clients de deux magasins, étaient la cause du ce raffût. Les propriétaires de ces magasins sont tous deux des Indopakistanais.
Depuis 18 ans, le premier magasin, que nous avons choisi de dénommer «S» possède l’autorisation de la Commune Urbaine d’Antananarivo de jouir de cet emplacement pour son parking. Mais voilà que le second Indopakistanais, propriétaire du second magasin que nous appellerons «T» revendique également sa propriété sur ce même emplacement pour son propre parking ainsi que celui de ses propres clients.
Selon les explications, le magasin «T» avait, du coup, gagné la cause en 2014. Il avait obtenu l’autorisation de jouir du parking en question. Il se murmure que le propriétaire a eu l’autorisation en une demi-journée, s’il fallait deux semaines pour les autres pour l’obtenir en toute régularité.
Hier, les éléments de la Police devaient enlever le piquet préalablement posé par le propriétaire du magasin «S», il y a longtemps. Le problème est que des petits malins se sont amusés à clouer le piquet au sol pour que l’on ne puisse pas l’enlever. Les éléments de la Police ont alors dû scier le piquet pour le retirer. D’où, le mécontentement des autres commerçants qui ont été témoins de la scène.
Le propriétaire du magasin «S» a déposé plainte.

Tahina R.

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