Transport aérien et Tourisme : Jean-Marc Bourreau, un consultant de la Banque mondiale, dans nos murs
Le transport aérien et, partant, le tourisme a été confronté à des difficultés majeures. De nombreuses actions sont prévues pour un redécollage effectif de ces deux secteurs étroitement liés et la Banque Mondiale jouera un rôle prépondérant.
Jean Marc Bourreau, consultant de la Banque Mondiale apportera son expertise à la mise en œuvre de la stratégie de développement du transport aérien et du tourisme de Madagascar, de source auprès du Ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie (MTTM).
Le gouvernement de Madagascar a en effet obtenu un financement de 6 millions USD de l’Association Internationale de Développement (IDA/Banque Mondiale) pour la relance du développement du tourisme. 2 millions USD sont destinés aux projets du transport aérien. 3,5 millions USD serviront à appuyer le projet de développement du tourisme dans les régions et les 500.000 USD restants sont destinés à appuyer le projet d’élaboration des textes, de la mise en œuvre du compte satellite du tourisme, du recrutement des consultants pour l’élaboration de la politique de développement de tourisme de croisière.
Il y a une semaine, rappelons-le, le 2 septembre dernier, trois documents ont été signés : le document-cadre du programme d’appui du projet Pôles Intégrés de Croissance et Corridors (PIC 2) signé par le Ministre Ulrich Andriantiana et le Coordonnateur du projet PIC, le protocole d’accord de collaboration entre le MTTM et le Projet PIC 2 signé par ces mêmes personnes et le protocole d’accord de collaboration entre celles-ci et la présidente de la Fédération des Hôteliers et des Restaurateurs de Madagascar.
Objectifs
Le défi à relever pour Madagascar est d’atteindre 1 million de touristes à l’horizon 2020. Les axes directeurs visent l’amélioration de la gouvernance du secteur du tourisme, la promotion des investissements touristiques et le renforcement de la capacité des acteurs du tourisme. Pour cette année, l’objectif fixé était d’atteindre 300.000 touristiques. Nul n’est pourtant sans savoir que le secteur du tourisme a été quelque peu été paralysé par les zones de turbulence traversées par la compagnie aérienne Air Madagascar. Les responsables à tous les niveaux ne ménagent pas leurs peines pour le développement du transport aérien et du tourisme.
C.R
