ACS : Non à une réconciliation dictée par la communauté internationale

ACS : Non à une réconciliation dictée par la communauté internationale

Les membres de l’Amicale des anciens Conseillers supérieurs de la Transition et Sénateurs (ACS) ont annoncé leur opposition à toute réconciliation dictée par la Communauté Internationale. Dans ses explications, Sylvain Rabetsaroana, membre de cet amical, a fait savoir qu’il faut une imprégnation de tous les Malgaches dans cette initiative et que tous les acteurs et responsables de la vie nationale concernés par la réconciliation doivent reconnaître leurs fautes. L’ancien sénateur a fait savoir que la vérité doit être établie sur les responsabilités de chaque acteur avant de procéder à la réconciliation. Un fait qui ne demande aucunement une compensation financière, estime-t-il.
La conférence de presse d’hier a été une occasion pour les membres de cette association de dévoiler des noms de personnalités soupçonnées de contrôler un réseau mafieux actif dans le pillage des richesses nationales et de leur exportation illicite ainsi que dans l’accaparement des propriétés domaniales au détriment des nationaux.
Par l’occasion, les membres de l’ACS ont dénoncé l’inaction du gouvernement et ont incité les députés à le sanctionner à cause de son tâtonnement dans le processus de développement de Madagascar. Le cas échéant, le Chef de l’État devra dissoudre le parlement, a avancé le Docteur Jules Randriamaholison, coordonnateur national de l’ACS.
Les membres de l’ACS organiseront une manifestation au gymanse couvert de Mahamasina le 1er Novembre 2014, pendant laquelle ils dévoileront les résultats des travaux de commissions du Cst sur plusieurs affaires brûlants de la transition, notamment sur les exportations illicites de bois de rose ou encore les trafics d’or.

Marc A.

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