Activité cyclonique à Madagascar : Moins nombreux que la moyenne mais impacts catastrophiques

Des risques de périodes sèches dues à une faible pluviométrie et au retard de début de la saison pourraient avoir lieu dans toutes les régions de l’île, Nord-Ouest exclu, en octobre, novembre et décembre de cette année, a annoncé la Direction générale de la météorologie lors du forum sur les perspectives climatiques de Madagascar de la prochaine saison chaude et humide 2022- 2023 vendredi dernier.
Par ailleurs, les risques d’inondations dues aux pluies abondantes pourraient avoir lieu dans les parties nord, nord-est, mais aussi dans l’extrême sud de Madagascar en janvier et mars 2023.
Les précipitations seront à tendance déficitaire par rapport à la normale saisonnière dans la majeure partie du pays, voire très déficitaires par rapport à cette normale saisonnière dans les régions nord et est. Les températures moyennes seront plus froides que la normale saisonnière dans la partie nord, normales à plus froides que la normale dans les régions nord-ouest et la partie nord et est de l’ex-province d’Antananarivo, normales à plus chaudes que la normale saisonnière dans la partie ouest, la partie sud des hautes terres et la partie sud-ouest, et plus chaudes que la normale dans la partie sud durant cette saison.
L’évolution des conditions atmosphériques et océaniques susceptibles d’influencer l’activité cyclonique à Madagascar laisse prévoir une saison cyclonique 2022/2023 proche ou inférieure à la moyenne climatologique. On rappelle que la valeur climatologique du nombre de systèmes qui intéressent Madagascar par saison est de 4, tandis que le nombre des systèmes qui atterrissent sur les côtes malgaches est de 2.
« L’activité cyclonique attendue pour Madagascar devrait se concentrer pendant la deuxième moitié de la saison (janvier à avril). Aucune zone d’activité particulière n’est privilégiée, donc on pourrait s’attendre à des systèmes provenant tout aussi bien de l’Océan Indien que du Canal de Mozambique. Par ailleurs, dans le contexte actuel du réchauffement climatique, il suffit d’un seul système pour connaître un impact catastrophique. Il convient donc de mettre en œuvre dès à présent et comme à chaque début de saison, les préparatifs pour la saison cyclonique à venir », a souligné la direction générale de la météorologie.

S.R

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