Administration publique : 19 personnes devant la barre pour corruption

Administration publique : 19 personnes devant la barre pour corruption

Le BIANCO assume les fonctions qui lui incombent. La nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption, mise en place depuis 2015, donne ses fruits. L’assainissement de l’administration publique suit son cours.

Le Bureau Indépendant Anti Corruption, à travers ses actions dans les différentes Régions de Madagascar, ne cesse de mener son combat. Une lutte qui consiste à assainir le pays du joug de la corruption qui gangrène non seulement l’administration, mais également notre société. Le combat contre ce fléau rentre dans le cadre des initiatives des actuels dirigeants notamment au sujet de l’amélioration de la gouvernance. Une gouvernance qui va depuis l’administration centrale jusqu’aux collectivités territoriales décentralisées.
Dans une dizaine de dossiers faisant l’objet d’investigations du BIANCO, 19 responsables ont été traduits devant la Justice à Ambatondrazaka depuis jeudi. A l’heure où nous mettons sous presse, ces individus seraient encore auditionnés auprès du Tribunal de Première Instance d’Ambatondrazaka. Ces dossiers concerneraient des faits de corruption au sein des services de la Police Nationale, de la Gendarmerie nationale, de la Commune Urbaine, des services topographiques et des Domaines, et de la Région. En somme, c’est un vaste coup de filet que le BIANCO a entrepris, à en croire les informations recueillies.
La mise en application de la nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption depuis 2015 a, certes, donné un nouveau souffle à ce combat. Un combat devenu incontournable dans cette volonté de l’Etat d’attirer les investissements internationaux. L’amélioration de l’environnement des affaires demande cependant une bonne gouvernance, donc une clarté de cet environnement. Une administration épargnée par le fléau de la corruption est une garantie de la bonne marche de la relance économique et de l’amélioration du développement social du pays.
Toutefois, la lutte n’est qu’à ses débuts, puisque d’autres dossiers vont être révélés au grand jour. Des dossiers dits «sensibles» impliquant parfois de hauts responsables de l’administration publique.

Marc A.

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