AFD : Financement des projets sur l’éducation et les banques à distance

AFD : Financement des projets sur l’éducation et les banques à distance

 

Les aides multilatérales et soutien des organismes étrangers à des projets de développement de Madagascar continuent d’affluer depuis l’instauration du nouveau régime. L’AFD fait partie de ceux qui appuient intensément les efforts de la Grande île.

Dans le cadre du Plan Intérimaire de l’éducation 2013-2015, l’Agence Française de Développement (AFD), en collaboration avec le ministère de l’Education Nationale, financera le projet d’appui à l’amélioration de l’éducation à Madagascar (AQUEM) à hauteur de 10 millions d’euros. Le coût total du projet est de 12 millions d’euros dont la part de l’Etat s’élève à 2 millions d’euros, selon les informations que l’on peut lire sur le site du Trésor Public. Ce projet aura trois composantes : l’amélioration de la qualité de l’enseignement primaire dans 5 000 écoles, l’amélioration de l’enseignement des sciences dans 220 collèges et lycées publics et privés et le renforcement des capacités de planification, de pilotage et de gestion du ministère de l’Education nationale.
Par ailleurs, le projet de Promotion de la Banque à Distance à Madagascar sera financé par l’Agence Française de Développement  en partenariat avec le Ministère des Finances et du Budget, dans les domaines d’intervention prévus par le Document Cadre de Partenariat (DCP) France-Madagascar et ce, pour une durée de trois ans. Depuis 1997, l’AFD a apporté près de 40 millions d’euros à la microfinance de Madagascar (appui direct aux institutions financières). Ce projet de 2 millions d’euros s’ajoute à cette contribution.
L’objectif du projet est d’augmenter la pénétration des Institutions de Microfinance (IMF) malgaches par la diversification des services financiers offerts, notamment le développement de la banque à distance, et la diminution des coûts de transactions pour les clients. Piloté par un Opérateur en Téléphonie Mobile (OTM), ce projet veut accroître l’accès des populations rurales aux systèmes financiers, sans passer par le système bancaire classique. Néanmoins, tout dépendra du taux d’adhésion des clients.
La signature des conventions relatives à ces différents domaines de coo­-
pération se tiendra ce jour au ministère des Affaires Etran­gères d’Anosy.

Recueillis par C.R

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