Affaire Berija Ravelomanantsoa : Le CJUM dénonce le non-respect de 3 droits fondamentaux
L’affaire Berija Ravelomanantsoa continue de faire parler d’elle. Les étudiants du Comité des Jeunes et Universitaires de Madagascar, ainsi que les proches parents de l’incriminé n’ont de cesse de clamer son innocence et de revendiquer ses droits fondamentaux. Le verdict sera prononcé ce jour à Anosy.
Les étudiants membres du Comité des Jeunes et Universitaires de Madagascar (CJUM) ont intensifié leur mouvement de revendication, relatif à la libération de Berija Ravelomanantsoa, toujours en détention préventive dans la maison carcérale de Tsiafahy. Ils ont ainsi saisi les représentants du corps diplomatique à Madagascar, le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) et le Filan-kevitry ny Fampihavanana Malagasy de cette affaire. Lundi dernier, le CJUM avait déposé une nouvelle requête auprès de ces entités, dans laquelle ils dénonçaient la violation des trois droits fondamentaux de leur leader. Ces droits fondamentaux concernent la liberté d’expression, le droit de l’homme et la franchise universitaire.
« Notre confrère a été arrêté pour avoir exprimé son opinion sur la vie nationale. Cette arrestation a eu lieu à l’intérieur du domaine universitaire. Etant souffrant depuis plusieurs jours, Berija Ravelomanantsoa n’a toujours pas obtenu les soins médicaux qu’il lui faut», a déclaré Jean Pierre Randrianamboarina, membre du CJUM.
Le CJUM et la famille de Berija Ravelomanantsoa réitèrent leur appel pressant aux juges chargés de cette affaire à trancher objectivement et à refuser toute forme de pressions dans le verdict qu’ils devront prononcer.
Ce verdict est effectivement attendu pour ce jour au tribunal de première instance d’Anosy.
RR.
Imprimer