Affaire BICM : Tintin Ravonison : “la situation des clients est catastrophique”

Affaire BICM : Tintin Ravonison : “la situation des clients est catastrophique”

La situation des clients est catastrophique, a martelé hier Tintin Ravonison, client de la Banque Industrielle et Commerciale de Madagascar (BICM). «Nous ne sommes pas associés à la Banque. Nous ne sommes pas responsables de la Gestion de la Banque. Nous demandons tout simplement la restitution de nos biens», s’est-il insurgé.
Il se demande ainsi pourquoi les dirigeants de la BICM n’ont-ils pas informé les clients de la Banque un mois à l’avance, par exemple, que l’institution était confrontée à des difficultés pour que les déposants puissent prendre les dispositions qui s’imposent. Il tient comme responsables le Directeur de la Commission de Supervision Bancaire et Financière ainsi que le Directeur de la BICM.
De l’avis de Tintin Ravonison, il devrait y avoir une trésorerie, dans laquelle l’argent des petits clients devrait être disponible. Il interprète la non restitution de leurs biens comme une forme de détournement. En principe, il ne devrait y avoir aucune négociation, les clients ont le droit de récupérer leurs avoirs.
Lorsqu’un client émet un chèque sans provision pour une raison ou une autre, il fait l’objet de convocation auprès de la Bridage Criminelle et encourt une peine d’emprisonnement. Mais lorsque les usagers sont victimes, comme c’est le cas actuellement, devraient-ils se contenter de tenir un meeting ou s’exprimer par le biais des médias pour se faire entendre ? La seule chose qu’ils réclament… est leur argent qui devrait leur revenir de droit.
Explications de la BICM
La fermeture des guichets de la Banque fait suite à la décision de la Commission de Supervision Bancaire et Financière n°006/2014/CSBF en date du 26 mars, notifiée à la Banque seulement le 23 avril à 11h45. Cette décision fait part du retrait de l’agrément de la Banque BICM pour non recapitalisation de la Banque et les réserves émises par le Commissaire aux Comptes sur les Etats Financiers en cours d’établissement. Davantage d’explications de la part de la BICM et des autorités sont sollicitées.

 C.R

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