Affaire Claudine : Le SPAPM sort de son mutisme

Affaire Claudine : Le SPAPM sort de son mutisme

Le Syndicat du Personnel de l’Administration Pénitentiaire Malgache (SPAPM) sort de son silence en ce qui concerne l’affaire Claudine Razaimamonjy. Ce syndicat, par la voix de son président Diderot César Realy et de son vice-président Israël Ravalison, s’est dit consterné par la procédure d’évacuation de la milliardaire : «trop d’illégalités dans son dossier d’évacuation», estiment ces syndicalistes.
Le 07 avril dernier, Claudine Razaimamonjy, opérateur économique et à la fois conseillère à la Présidence, a été reconnue par la Chaîne pénale anti-corruption comme étant impliquée dans des affaires de détournement de deniers publics, complice de détournements de fonds publics, recel, faux et usage de faux, abus de fonction et blanchiment de capitaux. Elle devait être placée sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora. Toutefois, cette décision n’a pas été appliquée. La milliardaire n’a pas été envoyée en prison et est ressortie libre.
«Les établissements pénitentiaires reçoivent les personnes condamnées ou en attente de jugement», a précisé Diderot César Realy, président du SPAPM.
Normalement, toute personne sous mandat de dépôt doit être enregistrée quel que soit son état physique. Claudine Razaimamonjy ne s’est pas conformée à cette règle en vigueur. «Si la milliardaire était malade, l’ambulance qui l’a transportée devrait passer à la maison de détention d’Antanimora. C’est au Médecin-chef de la prison de constater son état de santé et de décider si elle devait être évacuée d’urgence à l’hôpital ou non».
La signature du Médecin-chef de la prison d’Antanimora n’a cependant pas figuré sur le billet d’évacuation…

Vola R

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