Affaire Claudine : Un autre dossier de blanchiment d’argent du Samifin transmis au BIANCO

Affaire Claudine : Un autre dossier de blanchiment d’argent du Samifin transmis au BIANCO

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L’affaire Claudine Razaimamonjy défraie toujours la chronique.Après la déclaration du ministre de la Justice, le BIANCO a donné une conférence de presse hier afin de donner plus de clarifications sur la détention de cette conseillère spéciale auprès de la Présidence.

Prévu se tenir hier, le déferrement de Claudine Razaimamonjy à la chaîne pénale anti-corruption aura lieu ce jour, a-t-on appris de source auprès du BIANCO. Deux autres personnes sont interpellées dans cette affaire de détournement de milliards d’Ariary dans des marchés publics. Qui sont ces deux individus ? Leur identité n’est pas encore dévoilée. Ce qui est certain, c’est qu’ils seront déférés avec l’opérateur économique Claudine Razaimamonjy.
L’avocat de Claudine Razaimamonjy a dénoncé des irrégularités dans l’arrestation et dans le prolongement de la garde à vue de sa cliente.
«Le délai de 48 h au bureau a expiré depuis mercredi dernier à 18 heures. Les enquêteurs enfreignent les procédures en vigueur», d’après ses explications. Thèse qui a été défendue par le ministre des gardes des sceaux. Ce dernier avait noté que la garde à vue s’exécute sous le contrôle du procureur de la République. Or dans l’affaire de Claudine Razaimamonjy, cette procédure n’a pas été respectée. Devant ces accusations, le BIANCO, par le biais de son Directeur Général Jean Louis Andriamifidy, a fait une déclaration à la presse hier. Le BIANCO a expliqué à cette occasion que la mise en garde à vue de Claudine Razaimamonjy répondait à des obligations légales.
La déclaration de la garde des sceaux dérange les travaux des enquêteurs, de l’avis du numéro Un du BIANCO. Jean Louis Andriamifidy a martelé que personne n’est au-dessus de la loi. En sa qualité d’organe indépendant, le BIANCO doit avoir une marge de manœuvre. Il a noté que le BIANCO a reçu cinq doléances de corruption parvenues de simples citoyens et une doléance de blanchiment d’argent transmise par le SAMIFIN. Il n’y a pas cumul de garde à vue mais, plutôt, existence de deux gardes à vue distinctes pour des faits distincts et par des entités d’enquêtes distinctes. La première garde à vue concerne l’enquête menée par le bureau régional de BIANCO d’Antananarivo, tandis que la seconde, par son bureau régional de Fianarantsoa.

Vola R

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