Affaire MBS : “Réouverture impossible”, selon le SG du ministère de la Communication

Affaire MBS : “Réouverture impossible”, selon le SG du ministère de la Communication

Quoique des rassemblements hebdomadaires soient prévus se tenir au MAGRO de Behoririka, l’Etat ne veut pas répondre aux attentes des «Zanak’i Dada». Le Secrétaire Général du ministère de la communication a avancé trois raisons.

Le ministère de la Communication et des Relations avec les Institutions continue de s’opposer à la réouverture de la station radio-télévision Malagasy Broadcasting System (MBS). «Réouverture qui est exigée par l’équipe de Marc Ravalomanana, mais sa concrétisation est quasiment impossible», d’après les explications de Guy Laurent Ramanankamonjy, Secrétaire Général de ce ministère.
Ce responsable a avancé trois raisons majeures du refus de la réouverture de la station MBS.
Primo, ses licences d’exploitation sont annulées depuis le premier trimestre 2009. Les responsables de cette société audiovisuelle avaient procédé à sa dissolution anticipée le 19 février 2009. Cette décision avait été enregistrée à l’administration fiscale dès le 20 février 2009, selon les précisions de Guy Laurent Ramanankamonjy. En conséquence la station MBS ne dispose plus de Numéro d’Identification Fiscale (NIF).
Secundo, des irrégularités fiscales sont constatées, alors que la station MBS s’est efforcée à émettre, même sans autorisation, en 2015. Cette affaire fait l’objet d’une requête au niveau du Conseil d’Etat depuis 2015, suite à la décision du ministère de la Communication de s’opposer à sa réouverture.
Tertio, l’article 50 du texte relatif au registre du commerce et des sociétés est sans équivoque en ce qui concerne la dissolution d’une société. Cette loi stipule que «(…) est radiée d’office toute personne morale du terme d’un délai de trois ans après la date de la mention de dissolution».
Le SG du ministère de la Communication a également apporté des éclaircissements en ce qui concerne l’ouverture de nouvelles stations de radio et de télévision. Son ministère n’a pas encore délivré de nouvelles licences d’exploitation, a fait noter Guy Laurent Ramanankamonjy. Les nouvelles stations de radio et de télévision ont utilisé des licences délivrées avant 2009 et leur exploitation a été cédée.

Vola R

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