Agriculture et agro-industrie : Ratification de l’accord de prêt pour les jeunes

Agriculture et agro-industrie : Ratification de l’accord de prêt pour les jeunes

Près de 80% de la population malgache sont des agriculteurs et l’agriculture est un des piliers de l’économie malgache. Dans cette perspective, il importe de promouvoir le secteur auprès des jeunes diplômés malgaches.

La Loi 009-2018 du 13 Avril 2018 autorisant la ratification de l’Accord de Prêt du Programme de promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes dans l’Agriculture et de l’Agro-Industrie (PEJAA) a été votée à l’Assemblée Nationale le 1er Juin dernier.
Ce projet, d’un montant total de 5,556 millions d’Unités de Compte avec une participation du gouvernement malagasy de 0,556 millions UC.
Ce programme va réduire le chômage des jeunes à travers la transformation et la modernisation de l’agriculture malgache, avec comme corollaire, le renforcement de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle. Il s’agira plus spécifiquement de promouvoir la création d’emplois rémunérateurs et de générer des revenus pour les jeunes dans l’Agriculture et l’Agro-Industrie à travers notamment la mise en place des conditions favorables à l’émergence et la croissance d’entreprises agricoles et agroalimentaires performantes portées par les jeunes et le financement des entreprises des jeunes agripreneurs le long de la chaîne de valeur agricole.
La population-cible sera essentiellement composée de diplômés de l’enseignement supérieur. Le projet va former sur une période de 3 ans, 410 jeunes agripreneurs dont 50% de femmes et on estime qu’au moins 350 jeunes formés vont s’installer comme chef d’entreprise. Le projet devra générer au moins 1791 emplois directs. D’autres bénéficiaires incluent des prestataires de service le long des chaînes de valeurs retenues. Le projet prend également en compte les principaux facteurs de fragilité de Madagascar notamment ceux relatifs à l’insécurité alimentaire, le chômage des jeunes, l’insécurité foncière, le manque et l’inadéquation entre les qualifications et les emplois, l’accès au financement, la vulnérabilité aux catastrophes naturelles (sécheresse, inondations et cyclones), la persistance des méthodes culturales traditionnelles et le manque d’opportunités économiques. Le projet est en conformité avec la nouvelle stratégie de la Banque Africaine de Développement sur la fragilité et le développement de la résilience. Le projet va générer des emplois, promouvoir l’entreprenariat et la sécurité alimentaire contribuant ainsi à la résilience des populations.

Claudia R

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