Air Madagascar : Des employés viennent grossir le rang de Rabarilala et consorts

Air Madagascar : Des employés viennent grossir le rang de Rabarilala et consorts

Une partie des employés d’Air Madagascar a répondu favorablement à l’appel lancé depuis la semaine dernière pour une grève à durée indéterminée. Ces employés ont rejoint Rado Rabarilala et consorts même s’ils luttent également pour d’autres causes…

Des employés d’Air Madagascar estiment que l’Etat mène une «politique machiavélique» et ils se dressent contre la mort programmée d’Air Madagascar. Ceux qui en sont conscients ont témoigné de leur solidarité hier à Ivato, à l’égard de  Rado Rabarilala, Augustin Rakotomanga, Fehizoro Rabel et Josué Ramparison, délégués syndicaux qui attendent toujours la mise en exécution de la décision de Justice. La décision du Tribunal Administratif stipule dans son article 2 que ces derniers restent employés à part entière de la société Air Madagascar avec toutes les conséquences de droit.
Ce ne sont pas seulement les membres des différents syndicats de la compagnie qui souhaitent rejoindre le mouvement, mais également de simples employés. Ils revendiquent, entre autres, la régularisation des  cotisations sociales (CNaPS, retraite complémentaire…). Des assemblées générales se tiennent au niveau de chaque syndicat, apprend-t-on.
De son côté, la Direction Générale de la compagnie a tenu à rassurer les usagers de l’exécution normale du Programme des vols et de l’ouverture des agences Air Madagascar aux horaires habituels.

Autorisation?

L’an dernier, un «mémorandum of understanding» (MoU) sur la bonne gouvernance a été signé à l’issue de la grève qui eu lieu au sein de la compagnie. Il avait été convenu avec le Conseil d’administration que si l’une ou l’autre des parties n’exécute pas les termes de la clause, les employés de la compagnie peuvent de nouveau procéder à une grève, a rappelé Rado Rabarilala en réponse aux interrogations de certains employés sur l’existence ou non d’autorisation. Cela fait près d’un mois que leurs représentants ont sollicité une rencontre avec le Conseil d’Administration, mais aucune suite n’a été donnée à cette requête.
Notre interlocuteur n’a pas manqué de souligner que le Département du travail et des lois sociales que revendique l’Inspection du Travail est indispensable et les syndicats devraient lutter pour qu’une telle situation soit remédiée.

C.R

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