Air Madagascar : Une cellule de crise créée
La compagnie aérienne nationale Air Madagascar a besoin d’être restructurée pour qu’elle puisse atteindre sa véritable vitesse de croisière. Il importe également de défendre sa notoriété sur le plan international.
Une cellule de crise a été créée depuis la semaine dernière au niveau de la Présidence de la République en vue de mettre en place un plan d’urgence sur la restructuration de la compagnie nationale Air Madagascar. Selon des sources informées au plus haut niveau, l’enjeu est de taille puisque l’avenir de cette compagnie aérienne est en jeu.
Depuis quelques semaines, Air Madagascar envisage de se redéployer sur le plan international en ouvrant des lignes reliant Nosy-Be à Marseille ainsi que Moroni-Marseille. Le pari n’était pas facile puisque le vol inaugural avait suscité des polémiques du côté des passagers notamment au niveau de la coordination des vols. De ce fait, la fréquence des vols entre Madagascar et la France va de plus en plus croissante.
En revanche, la politique de restructuration d’Air Madagascar devra ressortir de cette cellule de crise. D’ailleurs, le Chef de l’État l’avait promis, lors d’un point de presse, que l’État prendra en main le cas d’Air Madagascar afin de permettre à la compagnie aérienne malgache de défendre ses valeurs et sa notoriété. Faut-il rappeler que Hery Rajaonarimampianina avait occupé le poste de président du Conseil d’administration d’Air Madagascar avant d’accéder à la Présidence de la République ?
Toujours au sujet de la restructuration de ladite compagnie aérienne malgache, des besoins en termes de flotte aérienne se font ressentir par certains techniciens du pays. Du moins, la flotte du réseau intérieur devra être renforcée. Des zones enclavées et difficiles d’accès d’une part, mais aussi des zones à forte affluence touristique sont parfois mal desservies. Des points que la compagnie Air Madagascar devra considérer dans son intention de s’imposer en tant que première compagnie aérienne nationale de Madagascar. Affaire à suivre…
Marc A.