Ambanin’Ampamarinana : 4 morts, 11 bléssés et 13 sinistrés

Qualifié de zone à risque des éboulements, Ambanin’Ampamarinana a une fois de plus connu une tragédie laissant derrière elle un lourd bilan. Les habitants de cette localité vivent actuellement dans la crainte alors que la plupart n’ont nulle part où aller.

Un éboulement survenu hier vers 10 heures du matin à Abanin’Ampamarinana s’est soldé par 4 morts, dont 3 adultes et 1 enfant, et 11 blessés dont 4 graves. Six maisons se sont en outre effondrées à la suite du glissement de 5 blocs rocheux, lesquels se sont détachés en amont après avoir fait l’objet d’un phénomène naturel qu’est l’altération. Tel est le lourd bilan fourni par les sapeurs-pompiers, qui ont effectué l’opération de sauvetage sur le lieu du drame. Les blessés ont été emmenés d’urgence à l’Hjra d’Ampefiloha afin d’y recevoir les soins adéquats. Les personnes décédées ont quant à elles été transportées à la morgue du même établissement hospitalier.
Le ministre de la santé publique, le Pr Elc Julio Rakotonirina s’est rendu sur place au nom du gouvernement dans le but d’apporter soutien et réconfort auprès des victimes ainsi qu’aux membres de leurs familles. Après avoir présenté ses condoléances, le ministre de la santé a saisi cette occasion pour annoncer que L’Etat prendra en charge tous les frais de soins et de traitements médicaux des blessés.
Des éléments de la Gendarmerie étaient également arrivés sur place et ont procédé à la sécurisation du périmètre pour sauver des vies. Ils étaient en train de faire des patrouilles avant d’arriver là-bas, c’est pour cette raison qu’ils étaient armés, selon les explications de la Gendarmerie. Le SEG Richard Ravalomanana était également venu sur place pour faire son devoir.
Dans cette même optique, un conseil des ministres spécial s’est même déroulé à Iavoloha hier, en fin d’après-midi, à la suite du drame d’Ampamarinana.
Il s’agit du 2ème éboulement survenu dans ce quartier depuis le début de cette année, le 1er s’était produit le 19 janvier 2019 dernier, à 200 mètres du lieu du drame. Les autorités avaient déjà mis en garde les habitants contre ce genre d’éventualité, et procédé à une série d’évacuations en guise de mesure de prévention. Malheureusement, il y a en a qui ont décidé de rester car ils n’ont nulle part où aller, priant le ciel pour que ce genre d’incident ne se reproduise.

L.R

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