Ampasamadinika : Les taxis dénoncent une campagne de dénigration à leur encontre

Les propriétaires et chauffeurs des taxis membres de la fédération des taxi-villes d’Antananarivo centre ville (FTAR) ont effectué un sit-in devant un hôtel de la capitale sis à Ampasamadinika. Ces derniers affirment qu’une campagne de sabotage et de dénigrement a été déclenchée à leur encontre par le gérant de cet hôtel. A l’entrée de cet hôtel-restaurant très reconnu de la capitale, une affiche a été placée par le gérant dudit hôtel indiquant que les taxis sérieux se trouvent à 15 m de la place, mettant ainsi en garde leur clientèle de ne pas se fier aux taxis qui se garent devant l’hôtel. «Nous vous déconseillons de prendre les taxis qui rodent devant notre hôtel, et qui se garent au niveau de la Pâtisserie. Trop de Problèmes !», et une indique «Emplacement Taxi sérieux à 15m». Ces phrases ont beaucoup touché les taxi-villes, notamment ceux qui se garent devant l’hôtel et la pâtisserie. Après avoir reçu les doléances des chauffeurs de taxis, la présidente de la FTAR s’est rendue sur place vendredi dernier, afin de vérifier l’existence de ces affiches et ensuite rencontrer le gérant afin qu’il les enlève. «Nous dénonçons cet acte de dénigrement, de diffamation qui nous traite de non professionnels», dénonce Clémence Raharinirina. «Cette rencontre n’a rien résolu car, en retour, le gérant (qui est un étranger) nous a encore diffamé», poursuit la présidente, d’où le sit-in de ce matin (hier).
Notons que d’après les explications des taxi-villes, le fond du problème réside sur la place de stationnement, car les taxis qui se garent devant l’hôtel, tout près de la pâtisserie occupent un emplacement de trois voitures. «Nous dénonçons les propos de ce gérant, puisqu’il voudrait récupérer les places de stationnement, c’est pour cela il dénigre les taxi-villes qui s’y garent afin que ces derniers perdent leurs clients et lui rendent les places.»
Une rencontre avec un autre responsable de cet hôtel-restaurant s’est tenue ce matin. Selon les explications de la présidente de la FTAR, si le gérant refuse d’enlever ces affiches, la fédération va porter cette affaire en justice.

Jemima R

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